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Jean-Claude Barbier, membre permanent du conseil d'administration de l'AFCU, adresse

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 10:29

jesus-de-nazareth_dans_film_de_franco_zeffirelli_guerison.jpgLe réseau du PARVIS tiendra sa prochaine AG les 28, 29 et 30 novembre 2014 au Centre des Naudières (31 rue des Naudières 44400 Rezé-les-Nantes, site (lien) sur le thème « Proximités, solidarités, conflits, ruptures, peurs, différences, exclusions … Qui est mon prochain dans une société multiculturelle ? ». L’intervenant sera Jacques Musset.
Une visite commentée de Nantes aura lieu le vendredi après-midi de 14H45 à 17H. (coût 8 € par personne), à partir de la gare de Nantes sortie Nord ; et la soirée d’accueil sera consacrée à une présentation du voyage en Algérie des membres de Parvis programmé en septembre/octobre 2014.
Inscription et acompte à verser avant le 15 octobre. Contact : Maurice Elain (lien) et Bernadette Tronchon (lien) et sur le site du Parvis "chrétiens en liberté" (lien).

 

Jésus guérissant un aveugle (film de Franco Zeffirelli "Jésus de Nazareth")

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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 07:17

Image2.gifC'est ce que nous dit ce récent n° de la revue "Parvis" de la Fédération des réseaux du Parvis, dans sa livraison  n° 59, septembre 2013 : "Humaniser le monde au-delà des religions". Pour acheter ce n° (lien).

 

Éditorial de Jean-Marie Kohler

Ne vivre sur terre que pour gagner le ciel, telle a été l’inhumaine obsession de beaucoup de chrétiens durant des siècles. Exilés dans la « vallée des larmes » assignée à l’humanité après l’expulsion de l’Éden, ils devaient se vouer corps et âme à la religion pour échapper au mal omniprésent et à la damnation. Comme le fruit défendu, les plaisirs terrestres véhiculaient le péché et la mort. L’unique voie menant à la félicité éternelle passait par le renoncement aux biens du monde sous la férule de l’Église. Terrifiante aliénation ! La rédemption par le sang de Jésus-Christ donnait certes accès au salut ; mais « après » et « là-haut » seulement.

L’Évangile avait pourtant anticipé le ciel sur la terre en annonçant que le Royaume de Dieu se réalise parmi les hommes dès que la bonté l’emporte sur l’indifférence et la haine, dès que la vérité l’emporte sur le mensonge. Et, incroyable miracle, le mal et la mort ont à jamais été vaincus sur le Golgotha par la puissance de l’amour. Même dans les épreuves et les larmes, les Béatitudes du Sermon sur la Montagne invitent à vivre heureux. Dieu n’est pas à chercher dans les cieux, mais parmi les humbles à nos côtés. Actualisant la résurrection, le « Corps du Christ » se construit au fil de l’histoire des hommes. C’est là que germe notre éternité. 

Tributaires du monde, les Églises sont écartelées entre leurs idéaux universels et les contraintes qui les enserrent. Leurs valeurs ne peuvent s’incarner que de façon imparfaite et transitoire. S’ajoutent à cela les contradictions inhérentes aux stratégies politico-religieuses de conquête et de domination. La proclamation de l’égale dignité de tous les hommes par le christianisme n’a pas empêché cette religion d’être plus proche des puissants que des petits, ni de couvrir à son profit bien des crimes commis par les premiers. Et les ambiguïtés des autres religions ne sont pas moindres, ni leur violence quand leurs intérêts sont en jeu.

Il n’y a pas de monopole de la vérité et du salut, mais chaque religion offre des chemins pour s’en approcher. Alors que la modernité récuse l’archaïque dieu Tout-Puissant, les religions qui en ont fait leur idole et l’assise de leur pouvoir se découvrent orphelines et obligées de se dépasser. Inévitable et douloureux exode ! Comment avancer vers des horizons nouveaux en restant fidèle à l’essentiel transmis par le passé ? Comment, sans renier la transcendance nommée Dieu ou autrement, quitter les images obsolètes du divin ? Comment, dans notre société sécularisée et pluraliste, promouvoir l’homme sans l’idolâtrer ?

Par delà les légitimes particularités identitaires des religions se profile, aube d’une possible mondialisation éthique et spirituelle, un humanisme métis à la fois universaliste et pluriel, tissé du meilleur des philosophies et des religions passées et actuelles. Congédiant les faux dieux et les prétentions des peuples élus, l’humanité a vocation à se libérer des avatars profanes du Veau d’or qui la gangrènent, à lutter pour la justice et de la paix, et à s’enrichir de toutes les cultures. « Bonne nouvelle », rêve de Dieu ou rêve de l’homme seulement, le combat pour l’humanisation du monde revêt aujourd’hui une dimension spirituelle et politique inédite.

Sommaire des articles du dossier par Lucienne Gouguenheim

Humaniser le monde peut sembler un projet inaccessible, tant sont puissantes les forces de domination, d'aliénation et de destruction, mais la foi peut renverser des montagnes et c'est elle que ce dossier interroge. Foi en la vie et en l'être humain dont, au-delà de leurs particularismes, les religions sont porteuses par les intuitions qui les fondent, et que partagent les spiritualités agnostiques ou athées. L'interdépendance devant les dangers appelle en retour une capacité de résistance et d'invention solidaires.

Une « bonne nouvelle » pour tous les hommes - Du particulier vers l’universel sans rien renier (Jean-Marie Kohler). L’inspiration fondatrice de la primauté de l’amour qui est à la source de toutes les spiritualités et de tous les humanismes peut transcender la diversité des doctrines. Le temps est venu de l’entendre à neuf, comme bonne nouvelle pour tous les hommes dans l’environnement contemporain tel qu’il est. L’humanisation du monde repose sur une foi commune en la vie et en l’homme dont nulle religion ne peut embrasser le mystère mais qui n’en exclut aucune. Une foi qui, tout en étant toujours particulière, vibre au diapason de tout ce qui est humain et divin dans le monde.

Le monde de demain, s’il ne s’est pas autodétruit, sera tout autre (Françoise Gaudeul et Lucienne Gouguenheim). Tout est là pour prédire une issue catastrophique à l’immensité des périls actuels… Quel sursaut pourrait nous en sauver ? La multitude d'initiatives créatrices locales est le vivier du futur, mais il leur manque de se conjuguer pour être capables d’imposer « un autre monde ». Un exemple de projet fédérateur est la mise en forme d'une transition écologique, fondé sur les économies d’énergie, que propose Gaël Giraud ; il nécessiterait pour se réaliser une modification profonde du mode de fonctionnement de l’Union européenne, fondée non plus sur le dogme de la compétition et du libre-échange, mais sur la solidarité.

Rencontre avec une lectrice (Bernadette Santiano). Un exemple des échanges suscités par la lecture de la revue, au sein d'un groupe constitué autour d'elle, et des témoignages que celle-ci suscite. Economies d'énergie, mariage et amour, vivre ensemble : « humaniser le monde commence par apprendre à se tolérer, à s’écouter et à prendre ensemble les décisions dans l’intérêt de tous ».

La théologie de la libération : un paradigme universel de civilisation ? (Jean-Paul Blatz) Alors que le non-respect des droits humains et la misère matérielle poussent des foules de personnes à manifester contre les injustices sociales et l'absence de démocratie, la théologie de la libération ne pourrait-elle pas, comme l'Evangile lui-même, mais sous des formes nouvelles, être proposée à toutes les femmes et tous les hommes qui aspirent à la justice et à la paix, au-delà de leurs religions ou croyances ?

La Fondation pour une éthique planétaire (Anthony Favier) La Fondation Hans Küng part de l’idée qu’il existe déjà parmi les religions un consensus minimal sur des valeurs contraignantes, des normes irrévocables et des attitudes morales essentielles, capables de fonder une éthique planétaire. Quatre  principes la structurent : l’engagement en faveur de la culture de la non-violence : l’élaboration d’une économie juste où la répartition des richesses doit être questionnée alors que la pauvreté est patente ; la culture de tolérance ; l’égalité et le partenariat homme femme.

Foi, religion, chemins d’humanisation (Georges Heichelberg) Confrontée aux valeurs et aux attitudes contemporaines, la proposition chrétienne ne peut revendiquer ni privilège ni dispense sauf à se vouer elle-même au musée des idées mortes. Pour le christianisme, l’attitude religieuse, le ritualisme devraient être seconds par rapport à son souci d’humanité.

Perspectives d’un renouveau spirituel à l’ère de la mondialisation (Jean-Baptiste de Foucauld) Mises en concurrence par la mondialisation, les religions vont-elles devenir l’une des drogues du marché ? Il est temps pour elles de reconnaître les doubles dimensions – que chacune possède, de manière plus ou moins apparente – des voies d’accès au divin : immanence ou transcendance, par relation directe ou par la médiation d’une institution, d’un livre ou d’un culte, par la contemplation ou dans l’action. Si l’on dépasse ces clivages dans une compréhension commune, le caractère lumineux des religions vécues l’emportera sur leur face obscure et violente et elles pourront devenir factrices de paix et non de conflit et apporter aux démocraties, tout en les respectant, la dimension verticale qui leur manque.

La spiritualisation et l’humanisation de l’Homme sans l’aide des religions (Michel May). Les recherches actuelles en milieu musulman, menées sous l’impulsion de la « Nahda » – la Renaissance arabe – portent un souffle religieux visant essentiellement la fraternité humaine (Kalil Gibran), ou la prévision de la fin de la prise en charge de la vie spirituelle des êtres humains par la religion (Abdennour Bidar) ; la modernité serait le moment où Dieu se retire, parce que l’Homme est devenu capable de se guider tout seul dans le monde (Mohamed Iqbal).

A partir d'un patrimoine spirituel fragmenté, construire la « maison commune » de l'humanité ? (Jean-Bernard Jolly) L'aliénation de l’homme contemporain, réduit à des besoins formatés dans la société marchande, touche la reconnaissance même de sa réalité proprement humaine. La foi dans le devenir de l'homme, à travers la promotion de ses droits et de ses aspirations face à l’amour et à la mort, est partagée par toutes sortes de spiritualités, y compris athées ou agnostiques. Ces différents efforts vont dans le sens d’une tâche commune dont un élément déterminant est l’apprentissage du vivre ensemble. Ils cherchent à construire la « maison commune » de l’humanité, consciente de son interdépendance et des risques mortels qu’elle court aujourd’hui à rester divisée.

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 18:13

La Fédération des réseaux du Parvis tiendra sa prochaine assemblée générale 2013 les vendredi 29, samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre près de Lille, au Centre spirituel Hautmont (31 rue Mirabeau  59420 Mouvaux) (lien) sur le thème : "L'humanisation du monde par delà les religions". Une visite commentée du vieux Lille aura lieu le vendredi 29 novembre de 14h 45 à 17h, et celle du Musée d’art et d’industrie nommé « La Piscine ». Pour s'inscrire (lien).


hautmont_centre_spirituel.jpg

 

Comment prendre en compte les défis d’aujourd’hui liés à la déshumanisation du monde ? Comment rechercher plus d’humanité ?  Comment « Devenir humain » nous disait Yves Burdelot. Nous sommes dans une tension entre les utopies prophétiques et les contraintes économiques, politiques locales, nationales, mondiales… Comment pouvons-nous imaginer un avenir différent ? Des personnes essaient d’anticiper à partir des évolutions actuelles, des urgences actuelles… Edgar Morin nous dit : «  jamais l’humanité n’a réuni tant de puissance et tant de désarroi, tant de connaissances et tant d’incertitudes. » Et les religions dans ce contexte ? Les contradictions, les nouvelles formes… La foi qui libère, la religion qui opprime ? Comment ouvrir des perspectives nouvelles par delà les systèmes religieux ?

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 16:57

« Remettre à l’endroit ce monde à l’envers » par Michel Gigand, Michel Lefort, Jean-Marie Peynard, José Reis, Claude Simon, aux éditions Golias, 14 euros, sorti le 3 avril 2013.

* Vous pouvez aussi le commander auprès des auteurs à 10 euros hors frais d’envoi, à 12,5 euros avec port compris, ou à 12 euros frais de port compris à partir de deux exemplaires (contact jean-marie.peynard@wanadoo.fr). A noter qu’il est toujours possible de se procurer le précédent livre des mêmes auteurs « La sortie de religion, est-ce une chance ? » chez les auteurs à 13 euros l'unité (15 euros avec frais de port) ou en librairie au prix de 18 euros.


Les auteurs sont prêtres-ouvriers à la retraite, célibataires ou mariés, formant une équipe depuis près de trente ans. Ils ont travaillé dans différents secteurs (métallurgie, transport, commerce, communaux, Poste). Ils sont engagés dans le mouvement ouvrier et dans des organisations citoyennes.

 

pretres_ouvriers_rouen.png

 

A l’heure où l’Eglise catholique romaine prône une « nouvelle évangélisation » avec l’idée que, dans un contexte de sécularisation et de déchristianisation, il convient de parler directement et ouvertement de sa foi, les prêtres ouvriers – de Caen dans le cas de ce livre et du précédent – nous rappellent opportunément que les formes d’évangélisation dépendent des milieux où l’on se trouve. Les prêtres ouvriers ont préféré l’immersion dans les milieux ouvriers du XXème siècle afin d’y porter témoignage du message chrétien car l’évangélisation directe n’y était plus possible.


Ensuite vinrent les mouvements charismatiques centrés sur l'épanouissement individuel et non plus sur la promotion d'un milieu et qui, au contraire, jubilèrent leur foi en toute occasion – mais qui atteignirent surtout les jeunes et les jeunes ménages. Toutefois, proclamer sa foi joyeusement à contre courant, sous forme d’incantations, convainc finalement plus soi-même que les autres. Et puis, trop de prosélytisme est assurément mal vu ; mettre sans cesse en avant une position dite chrétienne peut heurter le sens de la laïcité qui n’apprécie guère les mélanges entre religion et activités sociales, culturelles et politiques ; mener des activités étiquetées « chrétiennes » gênent des citoyens qui pensent que les chantiers doivent être menées en commun sans différenciation confessionnelle, religieuse et politique. Entre pas assez et trop de visibité, l’équilibre est affaire de doigté, d’intelligence et de circonstance.


Quelque soit notre façon de porter témoignage de notre foi et d’annoncer la Bonne nouvelle autour de nous, nous avons à réfléchir à l’impact de notre politique de communication ; en quelque sort une visibilité nécessaire (qui relève du droit de chacun au sein d’une démocratie) mais adaptée au milieu où l’on se trouve. En cela, l’expérience historique de ces prêtres ouvriers est à prendre en considération et nous devons en tenir le plus grand compte.


Il va de soi que l'interrogation ne vaut pas seulement pour l'Eglise catholique romaine, mais est valable pour toutes les autres Eglises, même si l'interrogation a été plus forte pour celle là du fait de sa position naguère dominante.


pretres_ouvriers_rouen_couverture.pngPrésentation du livre par l’éditeur :
 

 

« Pourquoi n’êtes-vous pas devenus athées ? » C’est la question posée par un militant ouvrier aux cinq prêtres-ouvriers auteurs de ce livre en fin d’une soirée débat. Ils tentent d’y apporter des éléments de réponse sans vouloir les imposer comme la bonne et la seule vérité. Leur vie de travail en classe ouvrière et leurs engagements les ont amenés à rechercher l’intérêt qu’a eu le message évangélique à travers les âges, à commencer par les débuts du christianisme au premier siècle de notre ère. Ils y ont découvert un Jésus, homme itinérant, sans racines et sans patrie, ami des exclus de la société, des « moins que rien » de son temps. A sa suite, les premiers chrétiens ont pris le relais, annonçant qu’un monde nouveau, opposé aux puissances opprimantes, se construit chaque fois que les plus démunis des humains retrouvent leur dignité. Dans les siècles suivants, la religion de chrétienté a pris le dessus sur l’Evangile. Aujourd’hui elle est rejetée par un nombre croissant de nos contemporains.


Remettre à l’endroit ce monde à l’envers motive les auteurs qui y retrouvent le message chrétien tel qu’il a été vécu dans ses débuts. Par l’optimisme et l’espérance dont ce livre est porteur, les auteurs veulent témoigner auprès de leurs ami(e)s athées, agnostiques, autrement croyants, mais aussi auprès de chrétiens, de l’intérêt du message évangélique dans la société d’aujourd’hui.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 01:47

Prier et célébrer est le titre du n° 57 de « Réseaux des Parvis ». En voici une présentation par les contributeurs de ce dossier et à plusieurs voix. Pour acheter ce n° ou s'abonner à la revue, voir le site de la Fédération des réseaux du Parvis (lien).

Parvis-57-couv.jpgJean-Paul Blatz : prière, célébration et action
Ils naissent au plus profond de l'homme. Ces gémissements et hurlements de douleur. Ces appels à l'aide. Ces quêtes d'amour et de respect. Ces cris d'allégresse et de joie. Comme autant de prières quotidiennes.
Individuelles, elles peuvent être réconfort dans l'épreuve ou encouragement à l'action. Expression d'une satisfaction ou reconnaissance d'un désir réalisé. Elles peuvent aussi être recherche de bonheur personnel ou de réussite professionnelle. Volonté de domination sur l'autre. Ou encore captation magique d'un pouvoir supérieur.
Collective la prière devient ouverture vers l'autre. Elle exige écoute de l'autre. Partage avec l'autre. Respect de l'autre. La prière devient célébration. Lutte commune. Chant de libération. Action de grâce. La prière transcende alors les croyances, les convictions, les cultures. Elle unit dans une même fraternité des femmes et des hommes d'âges et de milieux différents. Elle réconcilie victimes et anciens bourreaux.
Et pour certains la célébration s'accomplit avec et en Lui. Quand quelques-uns partagent le pain et le vin, écoutent la parole de Celui que les croyants appellent Dieu, le Dieu de Jésus-Christ, source de justice, de paix et d'amour.
Sans cesse ressourcée à l'Evangile, la prière est alors prélude à la réflexion et ferment d'action. Elle soutient l'humanisation du monde, dans les relations entre personnes comme dans les échanges sociaux et économiques. C'est pourquoi, aujourd'hui, la prière est toujours d'une nécessaire et brûlante actualité.

Jean-Marie Kohler : Au plus intime de l'homme, la prière de Dieu
Prier, n'est-ce pas le propre de tous les hommes ? Depuis la nuit des temps, leurs prières n'expriment-elles pas un désir d'amour et d'infini ? Désir auquel Jésus répond par une invitation à transfigurer l'homme et le monde. Nous assurant que  tous les homme qui rêvent de vivre pleinement leur humanité partagent le rêve et la prière de Dieu, et œuvrent avec lui. Pour que règnent la justice et la paix.

Albert Hari : Cris...
Depuis des siècles, des hommes se reconnaissent dans le psalmiste lorsqu'il adresse à Dieu ses cris de détresse, de confiance, de joie... Aujourd'hui encore l'Eglise propose à tous ceux qui le souhaitent de lire - ou de chanter - quotidiennement les psaumes. N'est-ce pas l'occasion pour nous de les relire et de les réécrire, chaque matin, attentifs aux cris de notre époque, ceux des hommes et ceux de la nature ?

Jean-Pierre Schmitz : La prière dans d'autres religions et en dehors des religions
Prendre de la distance. Se retirer. Sortir de soi. Trouver sa véritable liberté et regarder le monde d'une autre façon pour s'engager et agir. N'est-ce pas une manière de prier qui peut nous ouvrir à une communion universelle ?

Jean-Paul Blatz : Ite missa est. Nos petits-enfants iront-ils à la "messe "?
En Europe, la messe dominicale n'attire plus. Les rites, figés, sont coupés des préoccupations des femmes et des hommes de notre temps. La vie est ailleurs. Dans une communion aux mêmes valeurs. Dans les luttes pour la justice et la paix. Pour cette fraternité nous rendons grâce. En partageant le pain et le vin. En écoutant la parole de Jésus présent parmi nous. Avec toutes les femmes et les hommes qui traversent la vie avec nous.

Claude Dubois : Célébrer la fraction du pain
Le mémorial de la fraction du pain s’inscrit dans la mémoire de pratique prophétique et subversive de Jésus Christ, d’ouverture et d’accueil sans discrimination ni domination. Il ouvre à un devenir communautaire fraternel en même temps que pluriel. C’est à l’ensemble de cette communauté réunie en son nom que Jésus Christ a confié la célébration de la fraction du pain. Les chrétiens d'aujourd'hui sont-ils fidèles à cet enseignement ?  

Réjane Harmand : Fraternité de prière dans l'action et le silence
Quand faisons-nous Eglise ? Quand notre prière est ouverture à l'universelle... Quand nous nous réunissons pour célébrer ou agir ensemble en référence aux valeurs évangéliques...

Nicole Palfroy et Françoise Gaudeul : Prier et célébrer autrement dans nos associations
Des groupes membres du Réseau du Parvis partagent avec nous leur joie de célébrer. En sœurs et frères. Avec Jésus, le Christ. Nous vous invitons à les écouter. Non pas pour les admirer - au moment où les célébrations dans les églises sont souvent tristes et impersonnelles. Mais pour les imiter. Pour créer à votre tour des liturgies vécues, vivantes et vivifiantes. Et de nous en faire part si vous le souhaitez. Pour un nouveau partage.

Jean-Bernard Jolly : Evangéliques, charismatiques...
Comment des courants nés dans la contestation des institutions chrétiennes ont-ils pu être récupérés par les acteurs les plus conservateurs de la société et des Eglises ? Qui a, aujourd'hui, intérêt au développement des mouvements évangéliques et charismatiques ?

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 13:27

message du pasteur, Mme Caroline Schrumpf. à la cérémonie en mémoire d’Hubert Tournès, le samedi 3 décembre 2011, au Temple protestant de Nantes

 
Hubert aimait les oliviers.


On parle souvent d’oliviers dans la Bible ; dans la Genèse lorsque la colombe revient après la grande inondation, tenant dans son bec une jeune pousse … et puis, il y a aussi ces quelques lignes du Psaume 52. En réfléchissant, j’ai trouvé que c’était une image qui représentait peut-être assez bien Hubert - même si cela fait seulement quelques mois que nous nous connaissions, que nous avions commencé à nous connaître …


Psaume 52, 10-11 – Moi, je me trouve chez Dieu comme un olivier florissant ; je me fie pour toujours à la bonté de Dieu. Je te louerai sans fin pour tout ce que tu as fait. O Dieu, c’est sur toi que je compte en présence de tes fidèles, car tu es bon.


van_gogh_oliviers.gifUn olivier est un arbre singulier, souvent sec et noueux, on pourrait dire tourmenté. Ses branches ont des sinuosités étonnantes, comme si l’arbre avait cherché, maturé pendant longtemps son chemin en explorant des voies diverses, comme si l’arbre n’avait voulu en faire qu’à son idée, sans se préoccuper de la main de l’homme. Un arbre résistant, persévérant, fidèle, un arbre bienveillant aussi par ses récoltes abondantes et son fruit nourrissant.

 

champ d'oliviers vu par Vincent Van Gogh

 

Le chemin de vie d’Hubert témoigne de ce qu’il était « un esprit libre », libre d’inventer sa vie hors des sentiers qui semblaient tout tracés, libre d’explorer des voies nouvelles, libre de porter un fruit riche et inédit, comme il l’a fait en particulier dans sa vie professionnelle à Bruxelles, puis en Algérie, puis de retour à Paris. Dans cette liberté, il empruntait souvent des chemins de traverse.


La richesse de sa vie, c’est aussi vous qui êtes là aujourd’hui, ses enfants, ses petits enfants. Une part de ce que vous êtes vient de lui. Une part de ce qu’il est vit à jamais en vous.


J’ai cherché dans le Nouveau Testament les histoires d’olivier, mais Jésus n’en parle pas. Il s’énerve contre le figuier ; il fait descendre Zachée du sycomore, il évoque le moutardier et sa graine minuscule, la vigne et le travail nécessaire du vigneron …. Mais rien sur l’olivier . Pourtant, au dernier soir de sa vie, dans les derniers moments de lutte, dans la nuit du doute et de la souffrance, Jésus trouve abri dans le jardin des oliviers.


L’olivier, c’est aussi l’image de la bonté de Dieu, comme le dit le psaume. Ou plutôt l’image de celui qui vit enraciné dans la bonté de Dieu.

 

Les chrétiens unitariens, sur leur site, ont rendu hommage à Hubert Tournès, militant catholique, décédé le 24 novembre 2011 ( lien).

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 18:10

J’ai fait la connaissance d'Hubert lors des rencontres de la Fédération des réseaux du parvis (conseils d’administration ou AG annuelles), dont les chrétiens unitariens sont membres, auxquels j’ai participé, car il était le militant de toutes les rencontres. Je l’aimais.

 

Il portait sur lui toute la souffrance de son Eglise qui avait failli à la grande espérance suscitée par Vatican II, un poids lourd qu’il portait en lui-même et qui le voûtait un peu comme rongé de l’intérieur ; mais en même temps, il avait en ses yeux une curiosité juvénile chaque fois qu’on lui parlait d’un projet, comme d’une nouvelle aventure. Au sein de l’atelier « Faire Eglise autrement » de l’association Droits et Libertés en Eglise (DLE, fondé en 1988, devenue en 2011, après la fusion avec Femmes et Hommes en Eglise, Femmes et Hommes, Egalité, Droits et Libertés dans les Eglises et la Société FHEDLES,  lien), il était par exemple l’un des rares à s’intéresser aux cultes innédits pratiqués directement sur la Toile par l’Eglise unitarienne francophone ( lien).

 

hubert tournesmonserrat6

 

Dans cette mouvance militante aux visages tendus, toujours soucieuse, affairée même à sauver les meubles d’une Eglise qui s’écroule à leurs yeux, il gardait un visage de chérubin d’une étonnante jeunesse - car il portait malgré tout son âge avec de beaux cheveux d'or à la fois bouclés et rebelles. Je n’hésitais pas à m’approcher de lui, assuré de recevoir en retour un regard sympathique.


Il est mort d’une hémorragie cérébrale fulgurante et nous l’avons appris ce matin. Il a été incinéré hier, à Nantes, dans la ville où il venait d’aménager. Une cérémonie de souvenir aura lieu au temple protestant le samedi 3 décembre à 18h 45 ; puis ses cendres seront portées au cimetière du Père Lachaise le mercredi 7 où l’attendent ses nombreux amis parisiens (le rendez-vous est à 14h45, porte de Ménilmontant). Rien à l’Eglise catholique qui le fit tant souffrir … Nos condoléances vont à son épouse, Colette, et à ses enfants et nombreux petits enfants.

en-logo-t.png
Il n’apparaissait pas toujours dans les tous premiers rôles, préférant l’animation discrète et quotidienne mais inlassable ; il n’était toutefois jamais loin des podiums. Il était de toutes les conspirations, toujours en conciliabules. Grâce à ses relations européennes, il fut à l’origine du Réseau européen Eglises et libertés (le RE,  lien) : des rencontres personnelles avec l’Allemand Gerd Wild, membre du mouvement Initiative Christenrechte in der Kirche, et des membres du Mouvement néerlandais du 8 mai, aboutirent à la Conférence européenne pour les droits et les libertés dans l’Eglise (CEDLE) en 1990 à Huissen, aux Pays-Bas, rassemblant les mouvements allemands, belges, français et néerlandais qui militaient pour les droits et les libertés dans l’Eglise catholique (lien) et qui devait par la suite devenir le RE.


du_neuf_chez_les_cathos.pngIl avait apprécié que, en août 2009, je vins chez lui à La Baule, où il habitait encore, accompagné d'une amie hollandaise, Annelies Trenning, secrétaire du Chapitre néerlandais de l’International Association for Religious Freedom (IARF). J’ai appris ensuite qu’il l’avait cooptée pour des rencontres à Bruxelles, auprès du Conseil européen. Infatigable et efficace Hubert !


En souvenance de l’origine espagnole de son nom, je dirais volontiers qu’il fut un Républicain espagnol qui lutta jusqu’au bout. Il gagnera, j’en suis sûr, mais à titre posthume. Demain matin, avec émotion, j’allumerai pour lui le calice des unitariens (lien).


Hubert Tournès est coauteur avec Alice Gombault, Claude Bernard, François Becker, Gabriel Marc, Jean Combe, Marcel Metzger, Patrick Jacquemond, du livre collectif « Du neuf chez les cathos » édité par Golias en décembre 2010.

 

 

Je connais peu Hubert, aussi je suis sensible à cet hommage qui permet de connaitre ce que fut sa vie et son action : c'est à dire une page d'Evangile ... Je souhaite assurer sa famille de ma sympathie et de ma prière. Réjane Harmand, Evangile et Modernité (association membre des Parvis), Angers, message du 2 décembre 2011.

 

Voir l'article sur le site de la FHEDLES (lien) qui retrace tous les engagements d'Hubert Tournès et qui témoigne de ses qualités humaines, avec les premiers témoignages (Marie-Thérèse van Lunen Chenu, François Becker, etc.). Cet article se propose de donner la référence de tous les témoignages qui paraîtront dans les jours à venir.

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 12:33

La revue « Les réseaux des Parvis, chrétiens en liberté pour d’autres visages d’Eglise » est coéditée par la Fédération des réseaux du parvis ( lien pour le site) et la société d’édition Temps Présent (lien pour contact), 68 rue de Babylone, 75007 Paris, tél. : 01 45 51 57 13, Fax : 01 45 51 40 31
 
Elle va publier un annuaire des associations membres de la Fédération, en un hors série daté de novembre 2011 (mais vous pouvez le commander dès maintenant), au prix de 6,50 euros (plus frais de port). Il s’agit de la seconde édition de cet annuaire, afin de tenir compte des changements et des nouvelles adhésions. 

 

Utile et pratique si vous voulez voir si une association est dans votre région, représente une catégorie sociologique ou une orientation théologique sur laquelle vous souhaitez avoir des informations, etc. En tout cas une présentation concrète de la mouvance catholique dite réformatrice ou progressiste, élargie à tous ceux qui se disent chrétiens d’abord, qui vivent leur foi d’une façon libérale, non dogmatique, - ce qui explique la participation des chrétiens unitariens à cette fédération depuis mai 2006, ainsi que de protestants. Pour les contacts avec les associations membres ( lien). 


parvis_hs_26.jpeg

au sommaire :


Pourquoi un annuaire Parvis ? - Jean-Pierre Schmitz, p. 3
Message d’espérance (Grand Rassemblement de Lyon), p. 4
Éditorial - Jean Riedinger, p. 5
Fédération Réseaux du Parvis, p. 9


38 Associations sont membres des Réseaux du Parvis


Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU), p. 11
Association culturelle de Boquen, p. 12
Association culturelle Marcel Légaut (ACML), p. 13
Association nationale des correspondants des communautés chrétiennes de base (ANCCCB), p. 14
Chrétiens aujourd’hui Orléans, p. 15
Chrétiens de l’Ain en recherche (CAR), p. 16
Chrétiens en recherche 41 (CER 41), p. 17
Chrétiens et libres en Morbihan (CELEM), p. 18
Chrétiens et Sida, p. 19 et  groupes locaux, p. 20
Chrétiens ici maintenant ensemble (CIME), p. 22
Chrétiens pour une Église dégagée de l’école confessionnelle (CEDEC), p. 23
Chrétiens sans frontières Gironde (CSF 33), p. 24
Chrétiens sans frontières Orne (CSF 61), p. 25
Chrétiens sans frontières Val d’Oise (CSF 95), p. 26
Coordination des groupes Jonas Alsace, p. 27
Croyants en liberté Moselle (CEL 57), p. 28
Croyants en liberté Saint-Etienne (CEL 42), p. 29
Croyants en liberté Yvelines (CELY), p. 30
David et Jonathan, p. 31-32
 Équipe de chrétiens en classe ouvrière du secteur de Caen (ECCO), p. 33
Équipe nationale Jonas, p. 34
Espérance 54, p. 35
Évangile et Modernité 49, p. 36
Evreux 13 (Marseille), p. 37
Expérience et théologie, p. 38
Femmes et Hommes, Égalité Droits et Libertés dans les Églises et la Société (FHEDLES), p. 39
Fraternité Agapè Chambéry, p. 40 et Association ÉTEL (Échanges théologiques en liberté), p. 41
Humanistes croyants, p. 42
Jeunesse étudiante chrétienne (JEC), p. 43
Jonas-Vosges, p. 44
Les Amis du 68 rue de Babylone, p. 45
Nous Sommes Aussi l’Église (NSAE), p. 46 et le réseau NSAE, p. 47
Partage Recherche et Évangile (69) (groupe), p. 51
Partenia 77, p. 52
Partenia 2000, p. 53
Plein jour, p. 54
Point 1-Rouen (communauté), p. 55
Prêtres mariés-Chemins nouveaux, p. 56
 

autres


 Collectif « Les Amis de Parvis », p. 59
Groupe « Évangile et société », p. 60
Groupe international français (GIF), p. 61
Observatoire chrétien de la laïcité (OCL), p. 62

 

Le site de l'AFCU, par sa rubrique consacrée au Parvis ( lien), vous tient régulièrement au courant des activités de cette fédération.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 10:41

La Fédération des réseaux du Parvis, à laquelle participe l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU), veut y répondre par l'affirmative lors de sa prochaine assemblée générale, les 18-19 et 20 novembre 2011 à Angers, sur le thème : Signes d’espérance dans un monde en ruptures.


En ces temps difficiles de crise planétaire (emboîtement des crises financières, économiques, politiques et climatiques entraînant l’augmentation des inégalités) avec son lot de peurs, de souffrances et de désespérances pour une majeure part de l’humanité. Il est vital de porter aussi notre regard sur les luttes solidaires et sur l’émergence d’alternatives citoyennes à recevoir comme des germes de résurrection.
Lors de notre prochaine Assemblée Générale, nous serons invités à partager des expériences de mobilisation pour la justice et la liberté, et à déceler, dans ce vécu l’incarnation de l’Evangile aujourd’hui. Nous pourrons ensemble poser la question : « Comment se révèle la force libératrice de l’Evangile dans notre monde en 2011 ? ».

 

C’est en effet, à partir de nos pratiques et de nos interrogations que nous pourrions, dans le contexte européen actuel, repenser la théologie de la libération et sa mise en œuvre, en définir les priorités actuelles, et en explorer les chemins au niveau personnel, social et religieux. Chaque association de Parvis est sollicitée dans la préparation de cette AG : en appelant au sein de chaque groupe ou des réseaux partenaires, pour toute expérience à exposer, et en reprenant les axes de ce thème pour les développer dans vos rencontres de l’année.


L’assemblée générale se déroulera à « Bon-Pasteur accueil » 3 rue Brault 49045 Angers Cedex 01, tél 02 41 72 12 80, Ligne de bus : de la gare au Bon Pasteur : bus N° 6 arrêt FRONT DE MAINE
 

bon-pasteur-accueil.jpg

Le vendredi 18 novembre : 15h. au Bon Pasteur accueil, une visite organisée d’Angers : 19h. repas ; En soirée un temps d’accueil sera proposé par les amis d’Angers : Les « spécialités d’Angers » / chants et poèmes pour introduire le thème de l’AG

Le samedi 19 novembre : 9h. accueil ; 9h.30 : les rapports (les activités générales, la revue, le site Internet, l'Observatoire chrétien de la laïcité, etc., la situation financière) ; débat ; votes ; 14h. Quatre témoignages : des signes d’espérance, des actions réalisées…En s’appuyant sur les témoignages, Gui Lauraire : l’actualisation de la théologie de la Libération en Europe. 16h.30 à 18h. des ateliers : Quels signes d’espérance dans un monde en ruptures dans les domaines de l’éducation / la justice sociale, les inégalités… / la terre, l’agriculture / le vivre ensemble, l’immigration… / la santé / la démocratie… / Puis une réunion du Conseil d’administration pour élire le Bureau ; réunion du Bureau. Après le repas : « Une danse habite chaque être et ne demande qu’à naître » avec Marie-France Roy, chorégraphe qui invite à entrer dans son travail de danse contemporaine…

 

Le dimanche 20 novembre : 9h. des ateliers : ce que souhaitent les adhérents dans les domaines suivants : La revue / L’OCL / Le groupe international / Le groupe Evangile et société / L’organisation de Parvis / Le collectif des amis de Parvis / etc./ Propositions d’orientations et votes / Célébration / Pot d’amitié / Repas du midi.

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 01:31
francois_trubert.jpgIngénieur de l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics, François Trubert a passé sa retraite à Pont-Aven, dans le Finistère. Il vient de décéder ce 23 juin 2011 et l'enterrement aura lieu le lundi 27 juin à 14h30 à Pont-Aven en l'église de Nizon.
Il a participé activement au mouvement Nous sommes aussi l'Eglise (NSAE), au niveau régional (NSAE-Finistère) et au niveau national. La rédaction de la revue "Réseaux des Parvis" lui doit la coordination d'un dossier sur les divorcés remaniés.
En octobre 2003, à la lecture de l'encyclique "Ecclésia de eucharistia" de Jean-Paul II, il avait rédigé un texte "L'Encyclique et le Cénacle" où il contestait la possibilité pour le prêtre de célébrer désormais l'eucharistie en solitaire (sans être accompagné par un fidèle qui symbolise la communauté).  Nous avions alors publié son texte à la Une de la Correspondance unitarienne (n° 31, mai 2004) (lien). Il s'était présenté, avec sa modestie habituelle, comme "un laïc sans qualification" en précisant que "cette méditation personnelle ne saurait engager aucun des groupes ou associations auxquelles j'adhère".

Son itinéraire militant a été présenté le 19 juillet 2008 par Karim Mahmoud-Vintam sur le site de NSAE, sous le titre "François Trubert : un animateur dans l'Ouest" (lien).

Nous présentons à sa famille toutes nos condoléances.

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