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Nous te louons pour « les eaux du repos où l’on refait son âme » (Ps 23, 2), pour « les eaux innombrables » (Ps 29, 3) , pour avoir « rassemblé l’eau des mers comme une outre, et avoir mis les abîmes en réserve » (Ps 33, 7) contrairement « aux eaux qui s’écoulent et s’en vont » (Ps 58, 8), pour « les rivières qui regorgent d’eau » (Ps 65, 10), pour « les nuées qui déversent les eaux et les nuages qui donnent de la voix » (Ps 77, 18). « Du roc, il fit sortir des ruisseaux et descendre les eaux en torrents » (Ps 78, 16). « Sur les montagnes se tenaient les eaux ; à ta menace, elles prennent la fuite, à la voix de ton tonnerre, elles s’échappent ; elles sautent les montagnes, elles descendent les vallées vers le lieu que tu leur as assigné ; tu mets une limite à ne pas franchir qu’elles ne reviennent couvrir la terre. Dans les ravins tu fais jaillir les sources, elles cheminent au milieu des montagnes […] De tes chambres hautes, tu abreuves les montagnes, la terre se rassasie du fruit de ton ciel » (Ps 104, 6-10 et 13). « Il dispense la neige comme laine, répand le givre comme cendre. Il jette sa glace par morceaux ; à sa froidure, qui peut tenir ? Il envoie sa parole et fait fondre, il souffle son vent, les eaux coulent » (Ps 147, 16-18).
Et la mer qui porte aux pays les plus lointains
« C’est toi qui maîtrises l’orgueil de la mer, quand les flots se soulèvent, c’est toi qui les apaises … A toi le ciel, à toi aussi la terre, le monde et son contenu, c’est toi qui les fondas ; le nord et le midi, c’est toi qui les créas, le Tabor et l’Hermon à ton nom crient de joie » (Ps 89, 10-13). « En sa main sont les creux de la terre et les hauts des montagnes sont à lui ; à lui la mer, c’est lui qui l’a faite, la terre ferme, ses mains l’ont façonnée » (Ps 95, 4-5). « C’est Dieu qui fit les cieux […]. Présentez l’oblation, portez-la devant lui […]. Joie au ciel ! exulte la terre ! Que gronde la mer et sa plénitude ! Que jubile la campagne, et tout son fruit, que tous les arbres des forêts crient de joie » (Ps 96, 5). « Gronde la mer et sa plénitude, le monde et son peuplement ; que tous les fleuves battent des mains et les montagnes crient de joie » (Ps 98, 7-8).
« Voici la grande mer aux vastes bras, et là le remuement sans nombre des animaux petits et grands, là des navires se promènent et Léviathan que tu formas pour t’en rire » (Ps 104, 25-26). Nous te louons pour « les nations jusqu’aux extrémités de la terre » (Ps 2, 8), pour « les frontons levés des portes éternelles » (Ps. 24, 7, 9), pour « les vaisseaux qui vont jusqu’à Tarsis » (Ps 48, 8), car « tu es l’espoir des extrémités de la terre et des îles lointaines » (Ps 65, 6) ; toi qui es connu, en plus de Sion « où chacun est né », par « Rahab (à savoir l’Egypte) et Babylone …et puis , Tyr, la Philistie * ou l’Ethiopie, où un tel y est né » (Ps 87, 4-5) ; toi « qui inscrit au registre tous les peuples : ‘Un tel y est né’ » (Ps 87, 6). « Rapporter à Dieu, familles des peuples, rapportez à Dieu gloire et puissance, rapportez à Dieu la gloire de son nom » (Ps 96, 7-8). Et voici le témoignage des navigateurs : « Descendus en mer sur des navires, ils faisaient négoce parmi les grandes eaux ; ceux-là ont vu les œuvres de Dieu, ses merveilles parmi les abîmes […]. Et Dieu apaisa la tempête et « les mena jusqu’au port de leur désir » (Ps 107, 23-24 et 30).
* La Philistie est un État fondé par les Philistins (un des peuples de la mer) vers 1200 avant l'ère chrétienne et situé sur la côte méditerranéenne autour des villes de Gaza et Ashkelon. C'était une confédération de villes puis un royaume au XIe siècle avant l'ère chrétienne. Ils furent en conflit avec le royaume d'Israël. Les Philistins participaient au commerce méditerranéen.
L’eau qui fait fleurir la terre
Nous te louons pour « l’arbre planté près du cours des eaux, qui donne son fruit en la saison et dont son feuillage jamais ne sèche ; tout ce qu’il fait réussit » (Ps 1, 3), pour « les prés d’herbe fraîche » (Ps 23, 2), pour « l’hysope qui purifie » (Ps 51, 9), pour « l’olivier verdoyant » (Ps 52, 10), pour « les épis que la terre prépare » (Ps 65, 10). Nous te louons pour « les pacages du désert qui ruissellent, les collines bordées d’allégresse, les prairies qui se revêtent de troupeaux, les vallées drapées de froment … » (Ps 65, 13-14), pour « la profusion de froment sur la terre jusqu’au sommet des montagnes ! […] Abondance comme au Liban à l’éveil de son fruit ! Floraison comme herbe de la terre ! » (Ps 73, 16), pour la vigne venue d’Egypte et « qui couvre de ses pampres les montagnes et étend ses sarments jusqu’à la mer et, du côté du Fleuve, (à savoir l’Euphrate) ses rejetons » (Ps 80, 9 et 11-12). « Le juste poussera comme un palmier, il grandira comme un cèdre du Liban. Plantés dans la maison de Dieu, ils pousseront dans ses parvis ; dans la vieillesse encore ils portent fruit, ils restent frais et florissants … » (Ps, 92, 13-16). « Tu fais croître l’herbe pour le bétail et les plantes à l’usage des humains, pour qu’ils tirent le pain de la terre et le vin qui réjouit le cœur de l’homme, pour que l’huile fasse luire les visages, et que le pain fortifie le cœur de l’homme » (Ps 104, 14-15). « Ton épouse : une vigne fructueuse au fort de ta maison. Tes fils : des plants d’olivier alentour de la table » (Ps 128, 3). « Nos greniers remplis, débordants, de fruits de toute espèce ; nos brebis, des milliers, des myriades, parmi nos campagnes ; nos bestiaux bien pesants […] » (Ps 144, 13-14) .
Nous te louons pour toutes les richesses de la terre
Nous te louons pour « les vases de potiers » (Ps 2, 9), pour « l’huile d’allégresse, la myrrhe et l’aloès » (Ps 45, 8), pour « la douceur du miel, le suc des rayons » (Ps 19, 11), « le miel du rocher » (Ps 83, 17). Nous te louons pour « l’argent fondu à l’entrée de la terre, qui en sort sept fois épuré, comme des paroles sincères » (Ps 11, 7), pour « l’or le plus fin » (Ps 19, 11).
Nous te louons pour nos joies car « tu as mis en mon cœur plus de joie jusqu’aux jours où leur froment, leur vin nouveau débordent » (Ps 4, 4), pour « la table apprêtée, l’onction qui parfume la tête, les coupes qui débordent » (Ps 23, 5). « Tu élèves ma corne comme celle du buffle, tu répands sur moi l’huile fraîche » (Ps 92, 11).
à suivre ...