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Jean-Claude Barbier, membre permanent du conseil d'administration de l'AFCU, adresse

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 04:14

CUUF.jpgReçue comme groupe émergent par l'International Council of Unitarians and Universalists (ICUU) en avril 2006, l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU) a mis en place une instance nationale de coordination qui puisse concerner tous les unitariens de notre pays et pas seulement les chrétiens unitariens. Ce fut chose faite en mars 2009. Ce 25 février 2013, l'ICUU vient d'entériner ce relais déjà effectué depuis plusieurs années, marquant ainsi un point final à cette opération qui, en son temps, fut menée avec tenacité et conviction par l'AFCU (lien). En illustration, le logo de cette instance nationale, le Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF).

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 18:45

Les chrétiens unitariens ont désigné leur représentant au Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF). Il s’agit de Régis Pluchet, journaliste et membre de l’Eglise réformée du Mans, adhérent à l’AFCU. Vous pouvez trouver sa présentation dans les Actualité unitariennes du lundi 11 mai 2009, lien

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 17:33

Le Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF)

Préambule
 :

Le Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF) affirme, en France, les principes et soutient les objectifs de L’International Council of Unitarians and Universalists (ICUU).

Objectifs
 :

Le CUUF représente l’ensemble des unitariens français auprès de l’ICUU. Il est chargé de les informer et de les mobiliser pour qu’ils participent aux activités de cette instance mondiale, et, réciproquement il est le lien institutionnel de l’ICUU auprès d’eux.
C’est ce Conseil qui prend le relais de l’AFCU, reconnu en avril 2006 comme groupe émergent par le bureau exécutif de l’ICUU. Il postule au statut de " membre provisoire ", étape probatoire de 3 ans pour devenir membre à part entière.
Par ailleurs, le CUUF, en coordination avec les associations existantes, encourage à la formation de groupes unitariens locaux, les membres de ces groupes locaux pouvant adhérer individuellement aux associations nationales de leur choix.
Le CUUF est principalement un espace carrefour. Il ne doit pas être considéré comme une instance hiérarchique, ni comme le noyau d’une future Eglise. Il n’est pas non plus une nouvelle association.

Composition du Conseil
 :

Le Conseil repose sur un collège de fondateurs qui sont des personnes reconnues pour leur connaissance de l’histoire et de la tradition unitariennes et qui entendent valoriser la riche diversité de l’unitarisme contemporain. Ce collège se renouvelle (et peut éventuellement s’élargir) par cooptation, au consensus de ses membres.

Le Conseil est ouvert à toutes les associations unitariennes juridiquement déclarées ou non, mais aussi à des groupes locaux fonctionnant d’une façon informelle et à des responsables d’activités : animateurs d’un réseau, d’un groupe de discussion, d’un forum, éditeurs de site, etc.

Associations, groupes et responsables d’activités sont invités à désigner une personne qui les représente au sein du Conseil. Afin de garantir leur indépendance, les fondateurs ne peuvent pas être choisis comme représentants.

Des membres isolés peuvent également demandés à se rattacher directement au Conseil.

Les membres du Conseil se reconnaissent mutuellement et acceptent qu’il puisse exister des différences d’identité, de sensibilité et d’orientation au sein de la mouvance unitarienne. En aucune manière, le Conseil ne peut s’ingérer dans les orientations théologiques, les activités et les relations extérieures de ses membres.

Le Conseil reste toujours ouvert à de nouveaux membres qui se déclareront unitariens ou universalistes et qui adhéreront aux principes et exigences statutaires de l’ICUU.


Mandats
 :

Le Conseil élira en son sein un président qui sera chargé d’organiser la correspondance entre les membres, de convoquer éventuellement des réunions, de servir de contact officiel, de recevoir le courrier, d’assurer la permanence de l’instance, de jouer les médiateurs en cas de différends, etc. L’anglais étant la langue utilisée au sein de l’ICUU, il est important qu’il en connaisse l’usage écrit et oral.

Les unitariens français qui pourront se déplacer à leur frais aux réunions de l’ICUU formeront une délégation à la tête de laquelle se trouvera le président, où à défaut un délégué désigné par le conseil.

Un trésorier gèrera les cotisations dues à l’ICUU (chaque membre y participant au prorata des effectifs qu’il représente) et d’éventuelles subventions de l’ICUU ou autres fonds.

Les mandats sont annuels et reconductibles. Dans le cas où un vote s’avèrerait nécessaire, par exemple pour départager plusieurs candidats, il se fera à la majorité des membres.


Mode de fonctionnement :

Le président assure la gestion du Conseil en consensus avec les autres fondateurs. Pour des décisions plus importantes, il consulte l’ensemble des membres et propose une synthèse des résultats aux autres fondateurs. Les votes pouvant être organisés dans certains cas restent purement consultatifs, la décision finale appartenant aux collège des fondateurs (hormis pour les mandats où le vote pour départager plusieurs candidats est à la majorité).

Fait à Paris, le samedi 28 mars 2009,
l
es membres fondateurs : Jean-Claude Barbier, Alain Lauzet, Grégoire Maury
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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 04:03

Le réseau

Des associations ayant des affinités, d’un même champ d’action ou poursuivant des objectifs proches peuvent se mettre en réseau. Dans ce cas, il s’agit d’une simple mise en relation, de l’organisation de rencontres, de publications communes. Un budget peut être requis pour ces activités et un règlement adopté afin de fixer les modalités de fonctionnement. Mais en aucun cas le réseau ne peut imposer quoique ce soit à ses membres, ni adopter de position commune sans l’avis de tous ses membres. Le réseau fonctionne sur la base du consensus et les votes sont réservés à des questions très limitées (élection d’un bureau, quitus lors des Ag, décisions pratiques, etc.).

La Fédération des réseaux du Parvis, l’European Liberal Protestant Network (ELPN), et l’International Council of Unitarians and Universalists, auxquels participent les chrétiens unitariens, fonctionnent de cette façon. On pourrait citer aussi la Fédération protestante de France (FPF).

La confédération

Alors que le réseau se dote d’outils communs minimum pour faciliter son fonctionnement (un secrétariat, un bureau, un budget de fonctionnement, un bulletin, etc.), la confédération met en place un pouvoir central qui va chapeauter les éléments ainsi fédérés. Toutefois ceux-ci conservent leur pleine autonomie et une relation contractuelle s’établit avec l’autorité centrale. Celle-ci peut d’ailleurs ne s’appliquer que dans des domaines très précis (qu’elle peut élargir progressivement). Il y a unité de l’ensemble, mais préservation d’une diversité interne.

On parle par exemple de la Confédération helvétique en ce qui concerne les cantons suisses.

La fédération

Alors que la confédération regroupe un ensemble d’éléments bien distincts, la fédération va entreprendre un processus d’assimilation au bénéfice du pouvoir central. L’appartenance à l’ensemble va primer sur celle de sa partie. Dans de nombreux domaines, le pouvoir central va s’adresser directement aux personnes, par dessus leur association.

En politique, la confédération est une association d’Etats et seuls ceux-ci restent destinataires des décisions prises par la confédération. Dans une fédération, comme par exemple aux Etats-Unis, les citoyens le sont doublement et directement, à la fois d’un Etat fédéré et à la fois de leur pays. On passe ainsi d’une société des sociétés (Montesquieu) à une sociétés de citoyens (Tocqueville).


Il s’agit là de " modèles " au sens scientifique du terme car, dans la réalité, les entités de nos vies associatives se situent bien souvent entre ces modèles ou à cheval. Dans le cas du CUUF, de toute évidence, nous pouvons dire qu’il s'inscrit dans une logique de réseau.

Maurice Croisat, 1999 – Le Fédéralisme dans les démocraties contemporaines, 3ème éd., Paris : éd. Montchrestien, coll. Clefs politiques

Maurice Croisat, 2005 – article Fédéralisme dans le dictionnaire des idées, Encyclopaedia Universalis, pp. 294-296

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 09:00

CUUF--samedi-6-octobre--Paris--3---r--duit----10-.JPGphoto Jean-Claude Barbier. La réunion de travail du 6 octobre 07 qui a mis au point ce document de base.


Ce document de base a été mis au point lors de la réunion du 6 octobre, tenue à Paris, à partir du texte présenté par l’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU) aux autres associations – lequel texte a été reconnu par tous les participants comme une base valable de discussion. Ce document de base précise, rectifie et améliore ce premier texte. Il en supprime les passages qui ne sont plus nécessaires à cette étape. Il n’est pas encore " officiel " puisque les associations concernées devront l’entériner. La version présentée ici a été rédigée par l’AFCU et suit fidèlement le premier texte en tenant compte des corrections qui y ont été apportées.

Préambule

Le Conseil affirme les principes et soutient les objectifs de L’ICUU en France

Objectifs

L’objectif principal du Conseil est de représenter l’ensemble des unitariens français auprès de l’ICUU, de les mobiliser pour qu’ils participent aux activités de cette instance mondiale, et, réciproquement d’être le relais de l’ICUU auprès des unitariens français.

C’est ce Conseil qui prendra le relais de l’AFCU vis-à-vis de l’ICUU et qui postulera au statut de " membre provisoire ".

Lorsqu’il aura obtenu le statut de " membre provisoire " de l’ICUU, il disposera de trois ans sans obligation de cotisation. Mais après ce délai, il devra s’acquitter d’une cotisation. Chaque association ou groupe sera alors invitée à verser au prorata du nombre de ses adhérents. Chaque membre individuel contribuera également pour lui-même.

Au delà de cette question de représentativité nationale, le Conseil contribuera, avec les unitariens d’autres pays (Québécois, locuteurs du français au Canada, Africains, etc.) à des activités concernant tous les francophones. Déjà, en l’absence d’organisations unitariennes en Belgique et en Suisse romane, et en attendant qu’elles émergent, les associations unitariennes basées en France ont des membres de ces pays.

Composition du Conseil

Le Conseil est ouvert à toutes les associations unitariennes régulièrement déclarées. En plus de ces associations, il comprend aussi des organisations et responsables d’activités unitariennes. En son sein, il est formé une structure d’accueil pour les unitariens isolés : un " groupe des unitariens non affiliés ".

Les membres du Conseil se reconnaissent mutuellement et acceptent qu’il puisse exister des différences d’identité, de sensibilité et d’orientation au sein de la mouvance unitarienne.

Le Conseil restera ouvert, après sa fondation, à de nouveaux adhérents qui se déclareront unitariens ou universalistes et qui devront adhérer aux principes et exigences statutaires de l’ICUU.

La qualité de membre pourra se perdre soit par démission, par disparition de l’association, ou encore par radiation après avoir constaté une violation des statuts et après que l’incriminé ait été invité à s’expliquer.

Mode de décision

  • Le Conseil ne pourra en aucune façon s’ingérer dans les affaires intérieures des adhérents ni leur donner une quelconque directive.
  • Le mode de décision privilégié est celui du consensus. Si nécessaire, des commissions pourront être mises sur pied et faire des propositions pour résoudre des avis divergents.
  • A défaut de consensus, on procèdera à un vote à la majorité, mais les avis minoritaires seront dûment mentionnés.
  • Lors des votes, chaque association et le Groupe des unitariens non affiliés disposera d’une voix.

Président, vice-président, délégué auprès de l’ICUU

  • Le Conseil élira en son sein un président qui sera chargé de convoquer les réunions, de servir de contact officiel, de recevoir le courrier, d’assurer la permanence de l’instance, de s’entremettre pour apaiser d’éventuels conflits de personnes. Son mandat sera bi-annuel et renouvelable 3 fois.
  • Le président sera secondé par un vice-président dont le mandat sera lui aussi bi-annuel et renouvelable 3 fois. Il appartiendra nécessairement à une autre association ou groupe que celui du président.
  • Les unitariens français qui pourront se déplacer à leur frais aux réunions de l’ICUU formeront une délégation à la tête de laquelle se trouvera le président, où à défaut le vice-président, ou à défaut un délégué désigné par le conseil.
  • Un trésorier fera partie du bureau et gèrera les cotisations dues à l’ICUU lorsque le CUUF sera membre de plein droit.

Calendrier

Au moins une assemblée générale annuelle

En annexe

I - Les principes de l’ICUU traduit en français

II – Le règlement de l’ICUU traduit en français

III – L’historique du projet du CUUF (voir notre message précédent du 9 octobre 07, rubrique CUF)

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 15:11

AG-07--samedi-6-octobre--Paris---3---r--duit----25-.JPG

 photo Jean-Claude Barbier. AG de l'AFCU tenue à Paris le samedi 6 octobre 2007.  De gauche à droite : Michel Jamet, Pierre-Jean Ruff et Lynne Lepottier. Au milieu de la table, le calice des unitariens qui a été allumé en début de séance.


Il n’existe pas d’Eglise historique en France, si bien que les unitariens se regroupent et agissent dans le cadre d’associations loi 1901 (ou 1905 * dans le cas de la Fraternité unitarienne basée à Nancy).

* pour bénéficier de cette loi, il faut des cultes réguliers desservant une communauté d’au moins une vingtaine de personnes. Aucune de nos associations n'atteint ce chiffre pour une localité ou une région donnée.

Pour l’instant, l’AFCU, avec plus d'une trentaine d'adhérents, est l’association la plus nombreuse, mais ses effectifs sont géographiquement dispersés, répartis sur l’ensemble de la France (15), de la Belgique francophone (3), de la Suisse romane (3), de l’Italie (5), du Burundi (5) et du Congo Brazzaville (5).


Par conviction démocratique et par respect des lois portant sur les associations, les unitariens tiennent des assemblées générales annuelles et élisent un bureau. Ils procèdent aussi à des votes pour prendre leur décision en AG : qui est contre ? qui s’abstient ? Ceci impose que la liste des adhérents soit tenue à jour.


Le recueil des procurations étant une opération toujours compliquée à la veille des AG, les chrétiens unitariens ont décidé en AG 2007 de procéder ainsi : 

ordre du jour envoyé à tous les adhérents un mois auparavant, décision prises par les présents, lettre circulaire donnant le contenu de celles-ci à tous les adhérents qui ont 15 jours pour faire part de leurs points de vue (oppositions, amendements, etc.), arbitrage par le bureau et transmission au Comité d’administration, les membres de ce comité font part de leur point de vue au bureau. Rappelons que cette instance est suprême et peut bloquer des décisions prises en AG, mais elle ne peut pas modifier la composition du bureau qui reste du seul ressort de l’AG.


Les décisions sont prises après discussion et consensus entre les présents. Lorsque la question s’avère complexe et se heurte à des divergences, elle est reportée à un AG ultérieure afin que les uns et les autres puissent être mieux informés et que le bureau puisse proposer une synthèse.


Nos rencontres commencent toujours par l’allumage du calice des unitariens et une prière. Celle-ci nous invite à ouvrir nos cœurs les uns envers les autres. Nos AG se doivent être des moments de fraternité et non pas des foires d’empoigne. Les rapports de force ne sont pas de mise. Chacun est invité à écouter les autres et à en tenir compte. Les votes n’interviennent que lorsque ce dialogue a pu s’établir en toute transparence. La flamme du calice est éteinte en fin de séance après que nous ayons rendu grâce à Dieu pour ce moment communautaire.
  

Pour les chrétiens unitariens, cette fraternité de la parole est suivie par le partage du pain et du vin au nom de Jésus qui les réunit.

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 11:24
Tout à été fait pour que le CUUF soit une instance la plus ouverte possible. Elle comprendra les associations qui sont dûment déclarées juridiquement et qui fonctionnent démocratiquement avec bureau en exercice et tenue d’assemblées générales (loi 1901 ou loi 1905), mais elle aura aussi en son sein un Groupe des unitariens non affiliés qui permettra aux isolés (du fait de leur sensibilité spirituelle ou pour d’autres raisons) de faire entendre leur voix. Ce Groupe, à égalité avec les associations, aura en effet droit au vote.


Pour s’inscrire à ce groupe, prendre contact avec John Eichrodt : 9, rue du Collège, F – 68400 Reidisheim (banlieue de Mulhouse), tél. 03 89 65 18 05, jeichrodt@free.fr

 

CUUF--samedi-6-octobre--Paris--2---r--duit----25-.JPG

photo Jean-Claude Barbier. 
Au premier plan, John Eichrodt ; puis, Bruce Epstein, Sylvie et Didier Le Roux



En plus, le CUUF accueillera aussi comme adhérents tous les groupes en formation et les personnes qui mènent des activités comme l’animation d’un réseau (cas de la Correspondance unitarienne), d’un site indépendant (cas du site Unitariens), d’un groupe de discussion, d’un forum ; etc. , ceci sous le label : " autres organisations et personnes menant des activités unitariennes ". 

La participation se fait sur la base du volontariat et non pas de l’obligation. L’inclusion n’englobe donc pas ipso facto tous les unitariens et universalistes de France et de Navarre, mais seulement ceux qui le souhaitent et qui admettent sans arrière pensée la pluralité des sensibilités au sein de l’unitarisme contemporain.

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 10:46
Historique de notre instance nationale


L’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU) a été reconnue comme groupe émergent par le bureau exécutif de l’International Council of Unitarians and Universalists (ICUU), lors de sa réunion des 29-30 avril 2006 *, avec demande de mobiliser l’ensemble des unitariens français pour une meilleure représentativité. Des unitariens français n’étant pas chrétiens, ou bien étant chrétiens mais non adhérents à l’AFCU, notre organisation ne peut, en effet, à elle seule, être représentative. Pour atteindre cet objectif, elle a fait le projet d’un " Conseil des unitariens et universalistes français " (CUUF).

* lettre d’information du révérend John Clifford en date du 8 mai adressée à Bernard Biro (alors président de l’AFCU) et à Jean-Claude Barbier, secrétaire général.


Une première version de ce texte a été rédigée par Jean-Claude Barbier en 2006 afin d’être présentée lors de l’AG 2007 de l’AFCU ; elle a été envoyée pour avis aux adhérents. Elle a été revue le 24 mars 2007, puis le 18 juin. Elle a été étudiée par John Eichrodt le 18 juillet ; la plupart de ses remarques ont été intégrées dans une nouvelle version et les propositions alternatives indiquées.


C’est cette dernière version qui a été envoyée, le 1er août, aux autres associations et unitariens isolés : à la Fraternelle unitarienne (Pierre-Yves Ruff, Bernard Biro, Alain Lauzet), à la Fraternité unitarienne/Eglise unitarienne de France (Jean-Louis Buchert), au Regroupement francophone unitarien et universaliste (à son représentant en France, Virgil Pérez), et à des personnes connues pour être responsables d’activités : Jean-Claude Barbier pour le réseau de la Correspondance unitarienne, Didier Le Roux pour le site indépendant Unitariens, Bruno Cadez pour la modération du groupe de discussion Unitariens francophones, Jean-Marc Van Hille pour le Groupe des unitariens nantais (GUN), Hassan Aslafy et Rachel Ravesz pour leur projet d’une association unitarienne-universaliste, Jean-Claude Chanonnat pour la Fraternité d’Auvergne.


CUUF--samedi-6-octobre--Paris--4---r--duit----25-.JPG

photo. Jean-Claude Barbier. Au premier plan, à gauche Bernard Biro ; à droite Michel Jamet ; au fond, John Eichrodt, Bruce Epstein, Sylvie Le Roux




A partir de ce texte, une réunion de travail tenue le samedi 6 octobre à Paris, après avoir considéré celui-ci comme une base valable de départ, a élaboré un document de travail pour la mise en œuvre du CUUF. Ont participé à cette réunion des chrétiens unitariens (Michel Jamet, Didier Le Roux, Jean-Claude Barbier), des membres de la Fraternelle unitarienne (Bernard Biro, Nathalie Frévent) et des amis américains de nationalité française ou en séjour (John Eichrodt, Bruce Epstein, Lynne Lepottier). Virgil Pérez a été empêché de venir (de Lyon où il habite) pour des raisons professionnelles et s’est excusé.


Grâce à leur bonne connaissance du fonctionnement interne de l’ICUU, John Eichrodt et Bruce Epstein ont pu conseiller utilement le groupe de travail. Les modifications du texte initial ont toutes été faites après discussion et consensus entre tous les participants.


Il restera à faire ratifier ce document par les associations concernées, à écrire les statuts et à élire un premier bureau.


Il a été de soi que les participants présents acceptaient les diverses sensibilités qui existent au sein de l’unitarisme contemporain et se reconnaissaient mutuellement en toute franchise, transparence et amitié.



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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 18:01

U---Etats-Unis--calice-sur-vitrail-3.jpgle calice des unitariens, vitrail unitarien-universaliste (Etats-Unis). L'unitarisme-universalisme (constitué en 1961 par fusion entre les congrégations unitariennes américaines et l'Eglise universasliste) est une composante importante de l'unitarisme contemporain.



Le projet de CUUF, qui est soumis à concertation, n’est ni unitaire, ni fédéral.

Il n’est pas unitaire car chaque membre reste entièrement souverain et indépendant, menant à sa guise ses propres activités et maintenant ses propres orientations. Il n’y aura donc pas fusion, ni dans le présent, ni dans le futur, et les identités des uns et des autres seront respectées. 

Ceci est très important au sein d’une mouvance unitarienne contemporaine qui s’est fortement diversifiée dans ses modes d’organisation et dans ses sensibilités philosophiques et théologiques : on ne peut pas mettre tous les unitariens au sein d’une même association ou d’une même congrégation religieuse sous risque d’implosion ! L’histoire de l’Association unitarienne francophone, unitaire de 1986 à 1996, ponctuée par des AG mouvementées, en a malheureusement témoigné.

Ce ne sera pas non plus une fédération qui ajouterait un échelon supérieur et aurait ses propres activités au nom de tous (et son budget en conséquence). Les activités resteront au niveau des membres. Nonobstant, il s’agira d’un lieu de rencontre et de coordination où les uns et les autres pourront élaborer, s’ils le veulent, des projets communs.

Instance minimaliste et de grande souplesse, le CUUF permettra de regrouper, au delà des seules associations disposant d’un statut, des groupes en gestation et des personnes actives dans une dynamique ouverte à tous et pratiquant la cooptation. Il n’y aura aucun exclus, hormis ceux qui boudent les autres ! 

Le mode de fonctionnement, privilégiant le consensus, fera que chacun se sentira à l’aise et non contraint d’endosser des décisions " majoritaires " qui seraient imposées par une association importante ou des alliances stratégiques.

Evidemment, cela ne pourra se faire qu’avec des volontaires et des participants qui acceptent la diversité au sein de l’unitarisme contemporain et qui font preuve de tolérance et d’inclusivité dans leurs relations extérieures.

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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 17:31

BienDansSesDrapeaux.gifcarte humoristique vendue aux éditions Carto-Breizh dans la série  "Bien dans leur (dra) peau".

L’International Council of Unitarians and Universalists demande aux unitariens de chaque pays de s’entendre entre eux pour mettre en place une représentation nationale, pays par pays. 

Bien que nos associations soient pour la plupart francophones, de statut ou de fait, le CUUF ne concernera donc que les unitariens français. A nous ensuite d’œuvrer pour qu’il y ait dans l’avenir une représentation de la Suisse et de la Belgique auprès de l’ICUU par les unitariens de ces pays. Nous les y aiderons.

La communauté unitarienne anglophone de Paris n’est pas concernée par ce projet puisqu’elle bénéficie d’une représentativité directe auprès de l’ICUU par le biais de l’European unitarian universalists (EUU, avec un pluriel à "universalists"). En fait, ils sont les seuls à bénéficier d’une double représentativité : directement par l’EUU et indirectement parce qu’ils sont affiliés à l’UUA américaine.

De ce statut des unitariens anglophones dans nos grandes villes de l’Europe (Paris, Genève, Amsterdam, villes d’Allemagne et de Belgique), il ressort qu’ils ne doivent pas s’ingérer dans les affaires intérieures des pays où ils résident en qualité d’étrangers. Il en est tout autrement des étrangers qui ont choisi de demeurer dans notre pays.

 

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