réunir par les échanges, l'amitié et le culte tous les chrétiens qui n'adhèrent pas au dogme de la Trinité
Dans le cas du Burundi, on a pu observer une première génération de fidèles composée d’élèves et d’étudiants attirés par simple curiosité vis-à-vis d’une nouvelle Eglise, ou encore parce que celle-ci présente une liturgie simple (de style protestant avec pasteur, sermon et cantiques chantés à l’unisson) et qu’il n’y a pas les excès oraux et gestuels que l’on peut constater dans les Eglises évangéliques de réveil ; disons une Eglise où les prêches et les usages sont de l’ordre du raisonnable à l'exemple de ce qui peut se passer dans les établissements scolaires.
Cette première génération fut instable car composée de jeunes en devenir, changeant de domicile pour suivre leurs études ou partir à la quête d’un premier emploi. Avec l’apparition de jeunes couples, nous assistons à une première consolidation. Encore plus, si ces jeunes couples font leur mariage religieux au sein de la communauté ( lien).
Lors du séminaire de formation que nous avons animé du 23 au 30 décembre 2012, c’est avec plaisir que nous avons constaté la participation en couple de plusieurs membres de cette Eglise.
en haut et de gauche à droite, Urbain Rwuhiriro et sa femme Leila Ancile Nikuze (catholique), Blaise Kevin Ntakarutimana et Gisèle Marlène Akimanaa ; en bas, Fabrice Bukebuke et Winnie Marie Ingabire, Jean-de-Dieu Nasasagare et Françoise Gahimbare. Mme Donavine Ngendakumana (voir sa photo, lien) participa également à ce séminaire de formation, mais son mari, fonctionnaire, était alors engagé en Somalie. Photos, Jean-Claude Barbier (décembre 2012).
Viendra ensuite la génération des jeunes parents avec des enfants à présenter « au temple » (selon la tradition judéo-chrétienne) ou encore à baptiser (selon la tradition de l’Eglise unitarienne de Transylvanie), à moins que certains puissent attendre que l’enfant ne soit suffisamment grand pour décider de lui-même (ce que préconise l’Eglise unitarienne francophone, lien), mais le contexte social et culturel rend cette dernière éventualité plus difficile.