réunir par les échanges, l'amitié et le culte tous les chrétiens qui n'adhèrent pas au dogme de la Trinité
photo Jean-Claude Barbier. AG de l'AFCU tenue à Paris le samedi 6 octobre 2007. De gauche à droite : Michel Jamet, Pierre-Jean Ruff et Lynne Lepottier. Au milieu de la table, le calice des unitariens qui a été allumé en début de séance.
Il n’existe pas d’Eglise historique en France, si bien que les unitariens se regroupent et agissent dans le cadre d’associations loi 1901 (ou 1905 * dans le cas de la Fraternité unitarienne basée à Nancy).
* pour bénéficier de cette loi, il faut des cultes réguliers desservant une communauté d’au moins une vingtaine de personnes. Aucune de nos associations n'atteint ce chiffre pour une localité ou une région donnée.
Pour l’instant, l’AFCU, avec plus d'une trentaine d'adhérents, est l’association la plus nombreuse, mais ses effectifs sont géographiquement dispersés, répartis sur l’ensemble de la France (15), de la Belgique francophone (3), de la Suisse romane (3), de l’Italie (5), du Burundi (5) et du Congo Brazzaville (5).
Par conviction démocratique et par respect des lois portant sur les associations, les unitariens tiennent des assemblées générales annuelles et élisent un bureau. Ils procèdent aussi à des votes pour prendre leur décision en AG : qui est contre ? qui s’abstient ? Ceci impose que la liste des adhérents soit tenue à jour.
Le recueil des procurations étant une opération toujours compliquée à la veille des AG, les chrétiens unitariens ont décidé en AG 2007 de procéder ainsi :
ordre du jour envoyé à tous les adhérents un mois auparavant, décision prises par les présents, lettre circulaire donnant le contenu de celles-ci à tous les adhérents qui ont 15 jours pour faire part de leurs points de vue (oppositions, amendements, etc.), arbitrage par le bureau et transmission au Comité d’administration, les membres de ce comité font part de leur point de vue au bureau. Rappelons que cette instance est suprême et peut bloquer des décisions prises en AG, mais elle ne peut pas modifier la composition du bureau qui reste du seul ressort de l’AG.
Les décisions sont prises après discussion et consensus entre les présents. Lorsque la question s’avère complexe et se heurte à des divergences, elle est reportée à un AG ultérieure afin que les uns et les autres puissent être mieux informés et que le bureau puisse proposer une synthèse.
Nos rencontres commencent toujours par l’allumage du calice des unitariens et une prière. Celle-ci nous invite à ouvrir nos cœurs les uns envers les autres. Nos AG se doivent être des moments de fraternité et non pas des foires d’empoigne. Les rapports de force ne sont pas de mise. Chacun est invité à écouter les autres et à en tenir compte. Les votes n’interviennent que lorsque ce dialogue a pu s’établir en toute transparence. La flamme du calice est éteinte en fin de séance après que nous ayons rendu grâce à Dieu pour ce moment communautaire.
Pour les chrétiens unitariens, cette fraternité de la parole est suivie par le partage du pain et du vin au nom de Jésus qui les réunit.