réunir par les échanges, l'amitié et le culte tous les chrétiens qui n'adhèrent pas au dogme de la Trinité
Cet élément marque l’antériorité. Nous avons ainsi, avant que Martin Luther n’affiche ses propositions de réformes en 1517, des " pré-réformateurs ".
Mais attention ! selon l’angle de l’analyse, on peut tout aussi bien penser que les Vaudois, les Lollards et les Hussites, par exemple, ont été, sur de nombreux points, plus pertinents que le Grand réformateur sus nommé. Cette notion d’antériorité peut donc conduire à des raccourcis, voir à des réductions partisanes. Jean-le-Baptiste, pour les chrétiens, serait le précurseur de Iéshoua ; mais il est d’abord lui-même !
De même, les mouvements ont tendance à se situer dans la lignée avec d’autres mouvements antérieurs afin de se donner une légitimité historique, par exemple les unitariens citent volontiers les éboniens du 1er siècle (qui pourtant ne brillaient guère pour leur ouverture aux non-juifs !). Il y a ainsi des récupérations idéologiques !
Les pré – (avant) sont le pendant des post – (après).