réunir par les échanges, l'amitié et le culte tous les chrétiens qui n'adhèrent pas au dogme de la Trinité
présenté par le Groupe unitarien nantais
Conscience Primordiale, Esprit divin, Réel ultime, origine de toute vie, remplis notre cœur de confiance et de reconnaissance.
Qui que Tu sois, où que Tu sois, nous croyons que Tu existes et nous voulons Te connaître un jour.
Communique-nous une espérance calme, le courage et la lucidité.
Esprit divin, que Ton nom soit sanctifié, que ton Royaume se manifeste,
Que ton Souffle saint nous anime, et que nous marchions sur le chemin d’amour que Tu nous proposes par Jésus le Nazarénien, notre Maître.
Au commencement était la Conscience,
Et la Conscience était avec l’Esprit divin,
Et la Conscience était l’Esprit divin.
Elle ne créa point, se contentant de vouloir.
Mais de ce vouloir jaillit la Matière,
Et de la matière, la Vie,
Et de la vie, la Pensée.
" Car le Seigneur est l’Esprit, et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté " (II Cor 3, 14)
" Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres " (Jean 8, 32)
" En vérité, et sous une forme parfaitement orthodoxe, je crois qu’on peut dire que, pour nos yeux, - et c’est peut-être là le plus grand événement moderne – Dieu change de dimensions et de teintes " (Teilhard de Chardin, lettre à Théodore Monod, septembre 1951. Etudes théologiques et religieuses, 57ème année, n° 3, 1982).
" En vérité, je doute qu’il y ait pour l’être pensant de minute plus décisive que celle où, les écailles tombant de ses yeux, il découvre qu’il n’est pas un élément perdu dans les solitudes cosmiques, mais que c’est une volonté de vivre universelle qui converge et s’hominise en lui " (Teilhard de Chardin, Prologue de Le Phénomène humain).
"Jésus a dit : Que celui qui cherche ne cesse de chercher, jusqu’à ce qu’il trouve ; Et quand il aura trouvé, il sera bouleversé, Et, étant bouleversé, il sera émerveillé, Et il règnera sur le Tout " (Evangile de Thomas, logion n° 2).
" Voici donc ce qui nous scandalise lorsque nous contemplons le phénomène de la vie. Vous savez que la religion a contourné ces sujets de scandale, en imaginant qu’il existe un monde de l’au-delà, dans lequel tout ce qui s’est produit de mauvais et de méchant dans ce monde-ci sera réparé, racheté. Elle fait espérer que ce monde n’est que transitoire et qu’un monde éternel le remplacera. Et tout ce qu’il y a d’incompréhensible ici-bas, elle le met sur le compte de la volonté insondable de Dieu, au risque de compromettre finalement l’idée de Dieu comme puissance éthique.
[…] Mais de ce chaos émerge une volonté qui tend vers le haut, une volonté globale et comme personnelle de vie, et c’est ce que, en nous servant du langage des religions éthiques, nous pouvons nommer "Saint Esprit" ou, si vous préférez, "Dieu personne".
[…] " Mais c’est justement à notre époque que, sauf rares exceptions, les Églises sont devenues à elles-mêmes leur fin. Elles se renferment dans des dogmes censés soutenir et sauvegarder leur volonté, mais par là elles deviennent inaptes à agir en vue des fins universelles, de sorte qu’une grande partie des forces bénéfiques contenues en elles reste enchaînée et donc sans emploi.
[…] " C’est maintenant dans cette éthique, qui a valeur de religion, que nous apparaît de Dieu un concept supérieur. On pourrait dire, si on ne craignait pas les moqueries, que rien ne va davantage de soi que l’existence de Dieu, pour peu qu’on prenne la liberté de s’abriter derrière Spinoza : ‘il n’y a rien de plus clair, en effet, que l’unité réelle du Tout, auquel nous appartenons’.
[…] " Dieu n’est pas toute puissance, mais volonté continue qui poursuit ses fins dans le monde " (Albert Schweitzer, Une pure volonté de vie).
" Dans l’Unité chacun se retrouvera ; par la gnose il se purifiera de la pluralité en vue d’une Unité, engloutissant la matière en lui-même comme une flamme, l’obscurité par la Lumière, la mort par la vie.
[…] Heureux celui qui s’est retourné sur lui-même et s’est réveillé " (Valentin, Évangile de Vérité).
"A présent nous voyons comme dans un miroir et de façon confuse, mais alors ce sera face à face. A présent ma connaissance est limitée, alors je connaîtrai comme je suis connu " (I Cor 13, 12).
" La communion des Saints, c’est l’assemblée virtuelle de ceux qui connaissent après avoir été connus ".
" Coextensible à tout espace manifesté, la conscience originelle est présente en tout "
" La conscience se fait homme pour que l’homme devienne conscience ".
"Principe immanent, impersonnel.
Présent en tout ce qui existe, présent à chaque parcelle de mon être.
En moi, éminemment personnel.
Le moindre de mes souffles, la moindre de mes pensées, par lui sont perçus.
Quand je me parle, il m’écoute.
Quand je me tais, il me parle.
Quel que soit le langage employé, il le comprend.
Quel que soit le signe posé, il le capte.
Ma vie, sans parole, un dialogue permanent avec lui ".
" Homme de foi, et non homme de croyance.
La croyance se crispe, la foi s’abandonne
La moindre croyance, position inexpugnable à défendre au prix de mille guerres de religion et de mille sacrifices.
La foi, ouverture sur l’inconnu, acceptation du mystère impénétrable que constitue l’ultime strate du réel.
Homme de foi, homme de confiance inébranlable dans le réel quel qu’il soit.
La foi bannit la crainte. Elle transporte des montagnes.
Devant l’homme de foi, s’ouvre le vaste champ du possible " (Bernard Besret, Esquisse d’un évangile éternel).
" Les mythes sont des symboles de la foi qui sont reliés à des histoires légendaires dans lesquelles sont rapportées des rencontres entre dieux et entre dieux et hommes. Sont mythiques les récits du paradis, de la chute d’Adam, du déluge, de l’Exode d’Egypte, de la naissance virginale du Messie, du nombre de ses miracles, de sa Résurrection et de son Ascension, de son retour à venir en tant que Juge de l’Univers" (Paul Tillich, Œuvres complètes VIII, Révélation et foi, pp. 144-145).
" Espérer, c’est risquer d’être déçu. Décidez-vous donc à courir ce risque. Ne soyez pas de ceux que la peur d’un échec empêche d’agir. L’idée de ‘vertu’ ne tente pas les hommes, parce que le bien ne les intéresse plus.
[…] La foi n’est pas une acceptation aveugle et sans réserve, un jugement tout fait. C’est une décision, un jugement accepté délibérément et entièrement, à la lumière d’une vérité qui ne peut être prouvée, et non la simple acceptation d’une décision prise par quelqu’un d’autre " (Thomas Merton, Semences de contemplation) .
" Ainsi celui qui monte ne s’arrête jamais, allant de commencement en commencement, par des commencements qui n’ont jamais de fin " (Grégoire de Nysse, Vie de Moïse).
"Pourquoi Jésus plutôt que Lao Tseu ? Pourquoi Jésus plutôt que Siddhârta Gautama, dit le Bouddah ? L’un et l’autre ont été divinisés lorsque les courants spirituels qu’ils avaient suscités sont devenus des religions.
[...] J’en reste convaincu : dans notre relation à Dieu, la prière, sous quelque forme que ce soit, silencieuse ou parlée, solitaire ou collective, est totalement superflue. Dieu n’en a aucun besoin. Nous communiquons avec lui par cela même que nous sommes.
[...] L’objectif de la spiritualité, comme j’ai eu l’occasion de le rappeler dans ces pages, est d’amener l’homme à se libérer de l’étreinte des limites de l’espace et du temps, pour accéder à la conscience qui les transcende " (Bernard Besret, Confiteor).
" La foi qui repose sur l’autorité n’est pas de la foi. C’est à cette foi en l’autorité que se mesure le degré de déclin d’une religion, le repli de l’âme " (Ralph Waldo Emerson, Évangile).
"J’acquiers la conviction personnelle qu’il n’y a d’humanité que plurielle […] Dès que nous prétendons [...]dans l’histoire de l’Eglise catholique, nous en avons la triste expérience – posséder la vérité ou parler au nom de l’humanité, nous tombons dans le totalitarisme ou dans l’exclusion.
Nul ne possède la vérité, chacun la recherche et l’autre est peut-être porteur de la vérité qui me manque.
Je suis croyant, je crois qu’il y a un Dieu mais je n’ai pas la prétention de posséder ce Dieu-là, ni par Jésus qui me Le révèle ni par les dogmes de ma foi. On ne possède pas Dieu. On ne possède pas la vérité et j’ai besoin de la vérité des autres " (Pierre Claverie, évêque d’Oran, assassiné le 1er août 1996 - juste après les moines de Tibehirine - par les islamistes du GIA qui eux n’avaient pas "besoin de la vérité des autres").
Oui, le Messie Jésus fils de Myriam est le Prophète de Dieu [...] Croyez donc en Dieu et ses prophètes mais ne dites pas Trois [...] Dieu est Unique, gloire à Lui ! Comment aurait-il un Fils ?" (Le Coran, sourate IV, 171).
"Il n'y a de Dieu qu'un Dieu Unique [...] Le Messie fils de Myriam n'est qu'un prophète, d'autres prophètes sont passés avant lui".