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réunir par les échanges, l'amitié et le culte tous les chrétiens qui n'adhèrent pas au dogme de la Trinité

Lorsque les chrétiens unitariens se réunissent ...

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poisson ITCHUS de l'Egypte copte du Vème siècle, signe de reconnaissance utilisé par les premiers chrétiens, sculpté dans du calcaire, conservé au musée du Louvre, à Paris, ici reproduit en bronze par les éditions Scriptoria



Nous étions six à cette rencontre d’Avignon du 17 août 2007, donc peu nombreux car c’était en quelque sorte une réunion " au sommet " avec les responsables italiens et britanniques d’associations correspondantes à la nôtre.

Ce fut d’abord l’émotion d’allumer la flamme de notre calice (voir la rubrique qui y est consacrée sur notre site de l’AFCU) et de mettre ainsi notre rencontre et nos débats sous le souffle de Dieu (le Saint-Esprit, pour les unitariens, n’est pas une personne distincte mais tout simplement le souffle de Dieu, Dieu présent physiquement dans sa Création), et puis l’émerveillement de dialoguer en toute intercompréhension spontanée (on dit en français que " le courant passe " ! ) alors que nous sommes de pays, de langues et de traditions différents et que c’était la première fois que nous rencontrions nos amis britanniques.

Le midi nous sous sommes retrouvés dans un restaurant de la ville et, là, autour d’une table parmi d’autres, nous avons reproduit, en toute simplicité, le geste que fit Jésus lors de son dernier repas. Comment en effet ne pas prolonger ces moments si fraternels par une telle célébration (" libre " dans ce cas) à laquelle nous invite Jésus lorsque nous sommes réunis en son nom ?

Nous l’avons fait selon le rituel juif qui fut très probablement celui que fit Jésus lors de la Cène (voir le récent livre de l’historien James Tabor), à savoir le vin du kiddouch offert à Dieu en action de grâce – le thanksgiving – fruit de la terre et du travail des hommes selon les paroles de l’antique Didachée (vers 100 ans ap. J.-C.) – mis dans une coupe qui circula entre nous ; puis, de même, nous rompîmes le pain entre nous. 

Mais, bien entendu, dans cette même situation, le rituel de la communion peut être fait selon une autre tradition ; la catholique par exemple s’il y a présence d’un prêtre (puisque dans ce cas il doit y avoir consécration des espèces).

Habitués au culte en église et sous la présidence d’un ministre, nos amis anglais découvraient le sacerdoce universel où tout chrétien est habilité à reproduire les gestes historiques de Jésus là où plusieurs personnes sont réunies en son nom, parfois loin du confinement des sanctuaires et des chœurs.

Les vacances, d’été et d’autres saisons, sont ainsi l’occasion de rencontres stimulantes. Immense bonheur et exaltation que ces moments forts où nous nous sentons si proches les uns des autres, grâce à Dieu, grâce à Jésus, à sa personne et à son enseignement ...

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