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réunir par les échanges, l'amitié et le culte tous les chrétiens qui n'adhèrent pas au dogme de la Trinité

Les lumières de la fête juive de ’Hannouccah

Prier en allumant une bougie afin de mieux se concentrer, élever son âme dans le sens de la flamme qui vibre doucement, sensible au moindre souffle, sans nul crépitement, sans la violence des braises ardentes. Méditer ensemble, réunis fraternellement, dans une pénombre où la flamme d’une bougie nous réunit par son intimité. Ce sont là des moments forts, existentiels, bien au-delà de nos rationalités.

Ces moments sont d’autant plus denses lorsqu’ils se rattachent à l’histoire d’un patrimoine comme c’est le cas de la fête de ‘Hannouccah (Hanouka). 

 

hanuk-maroc1.jpgAu Maroc, pour porter les 8 bougies d'hannouccah, à l'extérieur de la maison, près de la porte d'entrée et afin de ne pas abîmer les murs avec la suie ; à la base les huit petits creusets alignées.

Voir l’historique et le sens de cette fête sur notre site documentaire,
La Besace des unitariens (nos deux messages du 12 mai 07, rubrique : des fêtes et des rites).


Cette petite fiole légendaire retrouvée à l’intérieur du temple de Jérusalem et dont l’huile s’avéra suffisante pour accomplir dans les règles les rituels de toute une semaine, devient le symbole d’une nation résistante à tous les impérialismes militaires et culturels, fidèle à sa foi et à sa tradition, affirmant sa propre histoire, fière de son identité. Ce n’est donc pas n’importante quelle lumière, ni une lumière " en général ".

Et puis, c’est la fête des enfants en souvenir des petits Israéliens qui lisaient la Torah à la lumière des bougies et protégés par un guetteur de leur âge afin de les prévenir en cas de patrouille. Déjà résistants, ils feignaient de jouer à la toupie lorsque les militaires occupants ouvraient la porte.

Lors de ces 8 jours de fête (avec chaque jour une nouvelle bougie allumée), on frit des beignets (en souvenir de la sainte huile) ; on offre aux enfants des toupies portant les quatre lettres hébraïques Noun, Guimel, , Chin, à savoir les initiales de la phrase : " Ness Gadol Haya Cham " = un grand miracle se produisit là-bas ; et on leur donne de l’argent (l’argent de ‘Hannouccah =  Omeï Hannouccah ) pour qu’ils apprennent à donner donner le Maasser (le Dixième de leur gain) à la Tsédaka (faire la charité).

Le mot ‘Hannouccah est lié au mot ‘Hinou’h qui signifie en hébreu " éducation ".

Jours de fête que les hasards du calendrier font tomber en temps de la Noël. Heureux hasard nous disent les Juifs pour Jésus (voir le très bel article de Susan PerlmanUne lumière pour deux croyances " reproduit dans notre Besace des unitariens). Et si nous partagions nos fêtes ? Voir notre article sur le site "Profils de libertés" : "Le culte communautaire et les festivités pour tous".

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