réunir par les échanges, l'amitié et le culte tous les chrétiens qui n'adhèrent pas au dogme de la Trinité
Iosseph a été laissé dans le désert au fond d’une citerne par ses frères qui étaient jaloux de lui. Voici les même frères qui se retrouvent quelques années plus tard les hôtes de ce frère qui est devenu entre temps intendant de Pharaon. Alors que ses frères repartent après avoir été invités, Iosseph fait mettre un ciboire dans les bagages du benjamin. Il y aura un happy end et des retrouvailles émouvantes.
Note de André Chouraqui (Paris, éditions Lidis, 1982, tome 1, p. 252) : à cette époque , on utilisait des coupes en métal ouvragé lors des libations rituelles comme dans les repas ; elles sont des instruments de communion avec la divinité et entre les hommes qui boivent son vin. Photos de 3 coupes en argent provenant du temple de Tod, trouvées dans les coffres au nom du roi Amenemhat II, 12ème dynastie, Paris, musée du Louvre.
C’est un ciboire d’argent qui est glissée dans les bagages du jeune Benjamin afin que Iosseph l’accuse de vol et prenne ce prétexte pour le retenir en otage.
Gn 44, 5 " N’est-ce pas avec cela que mon Adôn boit et qu’il devine avec ? ".
Note d’A. Chouraqui : la divinisation se faisait dans le vin de la coupe magique. Le procédé consistait à lire la volonté des dieux dans les bulles du liquide ou dans les traces métallisées. Iosseph consultait sa coupe pour les décisions de gouvernement qu’il devait prendre.
Pour cette coupe magique, c’est le terme de ciboire qui a été choisi par le traducteur. Gn 44, 2 " Et mon ciboire, le ciboire d’argent, tu le mettras sur la bouche de la sacoche du petit ... ". Les frères sont accusés de profanation et pas seulement de vol puisque l’objet est sacré (Gn 44, 7).
note de Jean-Claude Barbier, le 29 janvier 2006