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Jean-Claude Barbier, membre permanent du conseil d'administration de l'AFCU, adresse

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:43

malia-et-sasha-ObamaLa fédération : des liens privilégiés entre des communautés qui se sentent proches dans leurs objectifs et leur style sont établis de façon stable.

L’agrégation : une petite communauté demande une entraide à une plus grande. Elle garde sa structure propre et son autonomie.

La fusion : une petite communauté disparaît dans une plus grande, dont elle prend le nom et le programme. Cas par exemple de l'absorption du bimestriel "Le Protestant" de l'Union protestante libre de Genève par le mensuel protestant français "Evangile et liberté"

L’union : deux ou plusieurs communautés, de petite taille ou de taille moyenne, se rapprochent et se fondent les unes dans les autres ; il en résulte une nouvelle dénomination, dont les racines plongent dans la tradition des communautés qui lui ont donné naissance. Elle suppose un cheminement assez long. Exemple de l'union en 1961 des communautés unitariennes et de l'Eglise universaliste américaine pour donner l' "Unitarian Universaliste Association (UUA) of congregation".

 

Ces définitions sont reprises et adaptées d'un article paru le 24 juin 2014 dans LaCroix.com à propos des congrégations religieuses ( lien).

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 10:29

jesus-de-nazareth_dans_film_de_franco_zeffirelli_guerison.jpgLe réseau du PARVIS tiendra sa prochaine AG les 28, 29 et 30 novembre 2014 au Centre des Naudières (31 rue des Naudières 44400 Rezé-les-Nantes, site (lien) sur le thème « Proximités, solidarités, conflits, ruptures, peurs, différences, exclusions … Qui est mon prochain dans une société multiculturelle ? ». L’intervenant sera Jacques Musset.
Une visite commentée de Nantes aura lieu le vendredi après-midi de 14H45 à 17H. (coût 8 € par personne), à partir de la gare de Nantes sortie Nord ; et la soirée d’accueil sera consacrée à une présentation du voyage en Algérie des membres de Parvis programmé en septembre/octobre 2014.
Inscription et acompte à verser avant le 15 octobre. Contact : Maurice Elain (lien) et Bernadette Tronchon (lien) et sur le site du Parvis "chrétiens en liberté" (lien).

 

Jésus guérissant un aveugle (film de Franco Zeffirelli "Jésus de Nazareth")

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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 19:54

par Jean-Claude Barbier

Alors que la charité est un acte individuel, d’une personne envers une autre qui se trouve en souffrance morale, psychologique, physique ou économique, elle s’est trouvée brutalement démodée par une militance se référant aux droits de l’Homme : il ne s’agit plus désormais « d’aider » les autres, mais de leur reconnaître des droits à part entière (à la santé, au logement, à une rémunération, etc.). La charité est remplacée par la fraternité obligée (comme devoir citoyen) et l’égalité entre les citoyens (d’abord au sein d’un même pays, puis d’une façon universelle). Elle est remplacée aussi par un Etat providence dont on attend qu’il s’occupe en priorité des catégories les plus pauvres au nom d’une solidarité nationale.


Or, ce faisant, on change complètement de niveau. La charité est de l’ordre des relations interindividuelles alors que les droits de l’Homme sont des affirmations universelles et englobantes, valant pour toutes les personnes quelque soit leur situation, et que les politiques d’aides publiques s’adressent à des entités territoriales ou à des catégories sociales.


En opposant la charité aux droits, on ouvre artificiellement des polémiques qui mènent à l’exclusion des gestes de charité (Jacques Brel se moquait des dames patronnesses !), mais l’initiative privée reste dans bien des cas utile, ne serait-ce que pour pallier à des pouvoirs publics déficients ou tout simplement dans l’impossibilité de tout faire ! la Croix-Rouge, les divers Secours et les aides humanitaires ont su ainsi trouver leur place dans notre monde moderne, recueillir des dons individuels et canaliser une grande partie des élans généreux d’une multitude. Mais, constat peut être fait que ce que faisaient naguère seules les institutions religieuses est désormais sécularisé ou du moins largement laïcisé. On ne peut d’ailleurs que s’en féliciter car, si de grandes choses furent faites avec dévouement, cette prise en charge des besoins d’aide par les religieux fut aussi et dramatiquement émaillée par des scandales (maltraitances d’orphelins, de « filles-mères », de personnes âgées, d’indigènes, pédophilie, capture d’enfants, etc.).


Alors la charité ? Est-ce fini ?


La charité va au delà des lois et des mentalités. A l’époque de Jésus, les Juifs devaient lapider une femme prise en flagrant délit d’adultère, ne pas fréquenter les Samaritains considérés comme des hérétiques, ne pas toucher les personnes rendues impures par la peste, un écoulement sanguin, ou encore tourmentées par des démons, s’abstenir de grignoter des épis de blé le jour de sabbat même si l’on est affamé par un long voyage, etc. L’acte de charité peut être dans ces cas transgressif.


Certes, il ne vise pas dans l’immédiat à changer les lois ou un système injuste, mais il indique la bonne direction par un acte de pardon ou de charité. Paul de Tarse adressant une requête à un frère dans le Christ, Philémon, afin qu’il libère son esclave de maison, Onésime, n’est pas un donneur d’ordre en dépit de son prestige social, mais il parle le langage de la raison (somme toute Onésime ne lui était guère utile, mais il le sera dorénavant en devenant son collaborateur, Phm, 1, 11) et surtout du cœur.


Paul fut condamné par les révolutionnaires de tout poil … jusqu’au jour où les historiens, analysant les révolutions, mirent à jour (ce que d’aucuns avaient déjà très vite compris !) les comportements arrivistes et dictatoriaux de ces derniers, instaurant très rapidement une nouvelle classe dirigeante parfois et souvent plus cruelle que la précédente ! Si le changement est nécessaire, il doit s’accompagner de prise de conscience et d’une évolution des mentalités si l’on veut qu’il y ait un réel progrès sociétal et politique.


Pauvre Paul qui pourtant, après Jésus, parla si éloquemment de la charité mais dont les propos furent incompris par certains. Protestants luthériens et réformés, obsédés (comme tous les chrétiens de leur époque) par le salut des âmes, ne lurent dans ses épîtres que les propos concernant la Grâce que Dieu nous donnerait, occultant ses appels à la charité : parfait exemple de lecture fondamentaliste et partiale, ne lisant que ce qui va dans le sens d’une thèse, présentant des extraits sortis de leur contexte.


Relisons donc les textes du Nouveau testament si riches en paroles d’amour et redécouvrons la valeur de la charité qui est au cœur même de la grande tradition chrétienne.

vincent_de_paul.jpgSaint Vincent de Paul (1581-1660), fondateur en 1623 de la Compagnie des Filles de la Charité. Aujourd’hui la Confédération Internationale de la Société Saint-Vincent-de-Paul est présente dans 148 pays, avec 780.000 membres répartis dans 70 000 "conférences", et 1,3 millions de bénévoles au service de plus de 30 millions de personnes pauvres (Source : statistiques dans un article publié en février 2003, lien)

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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 11:12

Les unitariens sont héritiers, du fait de leur tradition historique, de la déclaration de Torda en 1568, laquelle affirma le droit pour tout ministre du culte de prêcher en toute liberté de conscience, ont toujours été sensibles aux droits de chaque personne humaine.


bon_samaritain.jpgIls apprécient que Jésus, maître spirituel pour tous les chrétiens et tous ceux qui se réfèrent à sa personne et à son enseignement, a su établir des relations concrètes et personnelles avec des personnes qu’il rencontra et qui étaient marginalisées, voire réprouvées par la société juive :
- des possédés par des démons qu’il délivra par exorcisme comme Marie de Magdalena, des aveugles et des sourds, des handicapés et des lépreux,
- des étrangers comme la Samaritaine et la Syro-phénicienne de Tyr, ou encore des soldats romains en exercice dans le pays.
- des femmes, adultères, à l’histoire conjugale mouvementée (la Samaritaine), des pécheresses notoires comme celle qui, à Béthanie, lui versa du parfum sur les pieds, ou encore des femmes impures car victimes d’un écoulement de sang,
- des publicains, douaniers ou percepteurs d’impôts pour le compte de la puissance occupante,
- etc.


Ils conseillent d’être attentifs aux gestes de compassion de Jésus vis-à-vis de ceux qui sont pauvres, qui souffrent dans leur chair, qui sont réprouvés par leur milieu, qui sont considérés comme pêcheurs. Comme Jésus, à nous de comprendre et d’aimer. Avec Jésus, bien d’autres grands sages de l’Humanité ont invité à la même attitude. Souvent, ne l’oublions pas, ces gestes et les actions charitables sont aussi importants que les discours que l’on peut faire pour défendre des causes. Les paroles et les gestes doivent aller de pair.


Ils rappellent que les condamnations morales contenues dans les textes sacrés comme dans la Bible et le Coran, contre les non pratiquants (les impies), les non croyants (les mécréants), les homosexuels (traités de pervers), les étrangers ennemis sur lesquels ont appellent les foudres célestes, sont en total contradiction avec les Droits de l’Homme tels que nous les concevons aujourd’hui. Il convient donc de lire ces passages en les resituant dans leur contexte historique et en aucun cas de leur conférer une valeur intemporelle comme le font les fondamentalistes.


Ils invitent, au-delà des analyses sociétales et politiques tout à faits légitimes par ailleurs, à transcender les idéologies et les conflits par des gestes individuels et personnels d’acceuil, de dialogue, d’amitié et de générosité.


Ce texte a été écrit en juillet 2013 en pensant au développement de l’homophobie en Afrique chrétienne et musulmane, pour un éventuel manifeste. En effet, les petites communautés unitariennes de cette région ne peuvent pas du tout s’y opposer par des prises de position (contrairement à ce que leur conseille maladroitement leurs partenaires américains, unitariens-universalistes), car elles seraient vite balayées par les pouvoirs publics, mais il reste que les chrétiens ont bien d’autres manières de s’exprimer que les discours militants ! A la manière de Jésus, les gestes sont souvent beaucoup plus éloquents.
Or ce langage concret vient d’être remis au premier rang par le pape François. Il est plus que jamais d’actualité et les chrétiens doivent l’oser comme ils l’ont toujours fait depuis le début du christianisme.

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 10:36

Comme il l'avait fait pour le séminaire de formation de Bujumbura en décembre 2012, Jean-Claude Barbier l'a fait aussi pour celui de Kigali, lors du culte du dimanche 22 décembre 2013, à une trentaine de participants. Ce rituel chrétien éclaire notre démocratie interne qui est faite de service aux autres, d'altruisme et non point de recherche de pouvoir, conformément aux nombreux enseignements de notre maître spirituel, le rabbi Yéshoua (Jésus en français). Les photos sont du Burundais Blaise Kevin Ntakarutimana.


lavement_des_pieds_kigali_decembre_2013_c.jpglavement_des_pieds_kigali_decembre_2013_b-copie-1.jpg

 

Bien que la grande tradition chrétienne ait tenu à rappeler l'importance de ce geste (pratiqué le Jeudi saint), une bonne partie des Eglises protestantes l'ont jeté par dessus bord alors que chacun sait que la gestion des communautés locales met en jeu des rapports humains qui ne relèvent pas tous de la Charité ! et ceci d'autant plus que ces communautés sont dotées d'autonomie, voire d'indépendance (cas du congrégationalisme). Chez les protestants, seule l'Eglise adventiste du 7ème jour reproduit ce geste lors de ses cultes. Les Eglises unitariennes comme les autres Eglises des réformes protestantes du XVIème siècle ne semblent pas en avoir compris le sens ; on ne peut que le regretter.

 

Le lecteur trouvera une rubrique dans les Etudes unitariennes consacrée au Lavement des pieds dans la tradition chrétienne ( lien).

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 02:43

La flamme du calice est aux couleurs du drapeau du Rwanda

 

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 17:13

Prédication de Jean-Claude Barbier, le dimanche 22 décembre 2013 à Kigali, dans le cadre d'un séminaire de formation regroupant 26 Rwandais et 15 Burundais organisé par la Congrégation unitarienne du Rwanda.

La fête de Noël est proche ; elle est imminente ; et les chrétiens vont y célébrer la naissance de leur maître spirituel, Jésus de Nazareth, Jésus le Nazôréen, que les historiens disent être né vers 6 ou 7 avant Jésus-Christ.
Ô bien sûr, contrairement à ce que nous conte Luc l’évangéliste, cette naissance dans un petit village de Galilée à la fin du Ier siècle avant Jésus-Christ, a bien dû passer inaperçue : pas de bergers accourant avec leur troupeau, ni de mages perses venant d’Orient et quittant précipitamment leurs ziggourats d’où ils auscultaient les signes du ciel.
Mais Jésus étant devenu quelqu’un important à partir des années 28 lorsqu’il commença sa prédication, d’abord en compagnie de Jean-Baptiste, puis seul avec ses disciples, Luc recueilli des légendes louant son destin exceptionnel.

Noël, n’est-elle pas aussi la fête de tout enfant nouveau-né ? Tout enfant n’est-il pas porteur lui aussi d’un destin individuel, susceptible d’apporter à l’Humanité une contribution originale, inédite, étonnante ? Combien de talents cachés aux yeux des autres, enfouis sous des couches de discrétion, d’humilité, de modestie, de timidité, souvent aussi, malheureusement, sous des couches épaisses de pauvreté et de misères. Parfois tout simplement par manque de moyens d’expression ou par manque de confiance en soi …
Ce sont les sciences biologiques qui nous le confirment : chaque enfant est un être nouveau, issu du croisement de l’ADN de ses parents, héritier d’un capital génétique transmis de génération en génération mais présentant une combinaison unique, inédite, originale.
Dés lors, tout nouveau né est un nouvel Adam, un nouveau fils pour Abraham, un nouvel enfant pour Marie, mère de Jésus, un nouvel espoir pour l’Humanité …
Alors soyons attentif à la croissance d’un enfant, à son épanouissement, à ses premiers pas, à ses premiers dires, aux talents qu’il manifeste déjà, à son caractère et à ses dispositions ; aidons-le ; encourageons-le ; écoutons-le. Ne l’enfermons pas dans nos idéologies partisanes, nos appartenances tribales et sectaires ; éduquons-le et conseillons-le, mais laissons-le choisir son propre avenir.

Jésus, notre rabbi, le maître spirituel que nous aimons et que nous suivons, voulait qu’on laissa les jeunes enfants venir à lui, qu’on ne les en empêcha point.
Après la campagne de Galilée qui s’achève par une grande rencontre du côté de Bethsaïde, sur la rive nord-est du lac de Tibériade, en Trachonitide, le territoire administré par le tétrarque Philippe Hérode – réunion où la tradition chrétienne dit que Jésus multiplia les poissons et des pains afin de rassasier la foule assemblée, mais qui se termina par un échec car Jésus refusa de suivre l’espoir de cette foule qui voulait le faire roi au sens davidique du terme - « Il quitta la Galilée et vint dans la région de la Judée au-delà du Jourdain » (Mt 19,1). Marc donne les mêmes informations géographiques (Mc 10, 1). C’est là que la foule s’agglutine de nouveau autour de lui car il a une réputation de guérisseur ; on lui présente alors des petits enfants afin qu’il les touche pour les préserver de tous maux à venir avec en quelque sorte une bénédiction ayant valeur d’une thérapie préventive.

Lectures : Mt 18, 3 et 19, 13-15 ; Mc 10, 13-16 et Lc 18, 15-17

Voici le témoignage de Matthieu : Alors lui furent apportés des petits enfants pour qu’il leur imposât les mains et priât ; les disciples les réprimandèrent. Mais Jésus dit : «Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi ; car c’est à de tels qu’est le Royaume des Cieux. En vérité je vous le dis, si vous ne changez et ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux ». Et, leur ayant imposé les mains, il partit de là.

D’ailleurs la Bonne nouvelle n’est-elle pas réservée aux « tout petits » ? Qu’englobe Jésus dans cette catégorie ? Sans doute ceux que les sociologues d’aujourd’hui appellent les cadets sociaux d’une société par rapport à ceux qui jouissent des positions sociales élevées, comme les « sages » et les « habiles » qu’il cite ? Les petits enfants ne sont pas mentionnés, mais ils ne sont pas loin !
Mt 11, 25 ; Lc 10, 21
Voici encore le témoignage de  Matthieu : En ce temps-là, prenant la parole, Jésus dit : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché cela aux sages et aux habiles et que tu l’as révélé aux tout petits ».

rwanda_famille_clement_sylvie.jpgComment aimons-nous nos enfants ? non seulement les nôtres, mais aussi ceux des voisins, des autres … ? Notre société moderne nous parle désormais des droits des enfants à recevoir une éducation, à être bien traités, à ne pas être scarifiés, à ne pas être mutilés sexuellement (comme pour les fillettes avec l’excision, et les intactivistes –  lien - y ajoutent la circoncision des jeunes garçons). N’entraînons pas non plus nos enfants dans des idéologies racistes, tribalistes, haineuses, violentes. Car en eux, nous avons notre propre avenir et celui de notre pays et que chacun d’entre eux contient un trésor à découvrir et à révéler …

Cher(e)s Ami(e)s de la Congrégation unitarienne du Rwanda, un nouvel enfant vous est né le 10 juillet de cette année, Jean Erhan Sydney Uwayisaba Manzy. Comme l’enfant Jésus, il porte en lui son propre avenir, son propre destin, sa propre contribution future à son pays, à la communauté religieuse qu’il choisira lui-même, à l’Humanité qui est notre grande famille de l’universel.

 

A la fin de cette prédication Sylvie a pris son bébé dans les bras et, en dansant, pendant que la chorale chantait une action de grâce, elle présenta l'enfant à chaque membre de l'assemblée.

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 16:16

2013_12_22_kigali_sylvie_P1012687.JPGCe séminaire de formation a été en grande partie financé par Jean-Claude Barbier sur son propre budget familial. Nous en publions le budget en premier par devoir de transparence démocratique, ensuite pour montrer qu'avec une bonne organisation soucieuse d'un confort mais excluant tout luxe, on peut arriver à un bon rapport prix/qualité. Cette organisation au juste prix est à l'actif de Clément Uwayisaba, fondateur et président de la Congrégation unitarienne du Rwanda. Le choix d'un guesthouse au quartier Gatsata, de confort correct mais beaucoup moins cher qu'un hôtel, et par ailleurs proche de la gare routière de Nyabugogo qui gère les relations avec le Burundi, a été fort judicieux. Nous y avons passé une bonne semaine avec un groupe d'une quarantaine de personnes assidues aux cours et aux échanges.

l'une des cours intérieures du Guesthouse : pas grande mais suffisante ; et nous avions un salon et sa terrasse à notre disposition.


Change : frws / 911 = euros (variations de 906 à 911)

1 - Frais de transport :
1 000 euros pour le remboursement par l’AUFA du billet d’avion Bordeaux-Kigali AR de Jean-Claude Barbier (sur le prix de 1 080,35)
40 euros frais de visa pour le Rwanda, à la charge de J.-C. Barbier
pour mémoire, aide de l’Eglise unitarienne du Burundi à des participants burundais pour le voyage en bus Bujumbura-Kigali AR
88 euros pour location d’un car pour l’expédition sur le Mont Kigali
55 euros frais d’essence pour les déplacements à Kigali du véhicule privé de Clément Uwayisaba, pris en charge par lui-même
s/total = 1 183 euros

2 – Hébergement :
Pour mémoire, hébergement de Jean-Claude Barbier par Clément Uwayisaba, chez lui
702 euros hébergement pour les participants burundais pour 8 chambres durant 8 jours à raison de 10000 frws par chambre et logement de 2 personnes par chambre. Versement d’une avance de 500 dollars par l’AUFA et de 350 euros par Jean-Claude Barbier.
s/total = 702 euros

3 – Repas :
212 euros pour petit déjeuner des 16 participants burundais prévus à raison de 1 500 frws par petit déjeuner, pris en charge par Jean-Claude Barbier, payé d’avance.
980 euros pour le repas du midi de 36 personnes pour une période de 8 jours à raison de 3 100 frws par repas, pris en charge par Jean-Claude Barbier ; une bouteille d’eau incluse.
435 euros pour le repas du soir de 16 participants burundais prévus pour une période de 8 jours à raison de 3 100 frws par repas, pris en charge par Jean-Claude Barbier
61 euros pour achats de bouteilles d’eau pour les participants burundais à raison de 2 bouteilles, pris en charge par Jean-Claude Barbier.
s/total = 1 688 euros

4 – Documentation :
Pour mémoire, photocopies faites par Clément Uwayisaba
98 euros pour achat de deux lots, l’un pour la communauté du Burundi et l’autre pour celle du Rwanda : la synopse du P. Benoît et M.-E. Boismard ; la traduction œcuménique de la Bible (TOB) ; et le livre de l’historien Christian Petitfils sur Jésus, offerts par Jean-Claude Barbier
s/total = 98 euros

TOTAL =        3 671 euros
dont transport    1 183
hébergement         702
repas                   1 688
documentation          98

nombre de participants effectifs : 15 Burundais + 26 Rwandais = 41 personnes
Prix de la formation par personne : 89,5 euros (soit 81 568 frws).

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 12:20

Kigali 2013, programme du lundi 16 au lundi 23 décembre 2013
organisé par la Congrégation unitarienne du Rwanda
Lieu : Smile Guest House à Gatsata, route  Kigali-Nyamata, vers Buyumba

9h-13h - cours du matin ; 14h30 - 17h - discussions en langue locale et réponse aux questions

 

coccinelle.jpg

coccinelle, dite "la bête du bon Dieu"

 

Lundi 16 décembre :
Croyances, connaissances, opinions et engagements personnels.
Que disent les évangiles sur Jean-le-baptiste ? Le mouvement eschatologique.
Organisation ecclésiale des communautés unitariennes.

Mardi 17 décembre :
Religions particulières et Religion universelle.
La sortie des religions particulières avec les mouvements spirituels, le théisme, le déisme et l’unitarisme-universalisme
La mise en place de notre réseau mondial (International Council of Unitarians and Universalists)

Mercredi 18 décembre :
La bible est une bibliothèque qui contient des livres d’auteur ; livres canoniques et apocryphes juifs et chrétiens.
Comment lire les textes du Nouveau testament ? (lien).

Jeudi 19 décembre :
L’évolution de l’unitarisme américain
Situation mondiale de l’unitarisme ; la diversité de notre unitarisme contemporain
Les rituels unitariens : le calice ( lien), la cérémonie des fleurs (lien).

Vendredi 20 décembre :
Les rituels chrétiens (baptême, confirmation, communion, lavement des pieds, cérémonie nuptiale).

Samedi 21 décembre :
Le Fils de l’homme d'après le Livre d’Hénoch (lien).
Après-midi : temps libre

Dimanche 22 décembre :
Culte 9h30-11h30,
- Cérémonie des fleurs : chaque arrivant dépose une fleur dans un vase à l’entrée,
- Lavement des pieds au nom de Jésus (selon Jn 13, 1-20) par Jean-Claude Barbier,
- Calice des unitariens : allumage de la flamme par Benjamin et lecture de la méditation unitarienne pour le mois de décembre par Clément,
- Chant de louange à Dieu par la chorale de nos amis burundais,
- Cérémonie des fleurs : présentation du bouquet qui a été formé par les fleurs des uns et des autres,
- Prédication par Jean-Claude Barbier : « La naissance d’un enfant à Noël ou en d’autres temps » avec lecture des textes évangéliques de Matthieu par Blaise, Marc par Ambroise et Luc par Aloys,

- Danse de présentation au temple par Sylvie portant son bébé Sydney, accompagnée par la chorale,
- Partage du pain et du vin ; lecture du texte de Luc par Françoise
- Calice des unitariens : extinction de la flamme par Benjamin.
- Chant de fraternité et de joie par la chorale et baisers de paix
- Cérémonie des fleurs : en sortant du culte chacun prend la fleur qu’un autre a apportée

Après-midi, promenade au sommet du Mont Kigali 1850 m ; aller et retour en bus
Projet de la visite du local de la Congrégation unitarienne du Rwanda non réalisé à cause d’un problème de chauffeur du car loué ; de même que la visite du centre ville de Kigali.
 
Lundi 23 décembre :
Départ pour 10 heures de 4 participants burundais

Liste des Eglises chrétiennes : 1 – communautés judéo-chrétiennes ; 2 – la gnose et le dualisme chrétien ;  3 – les débats théologiques autour du dogme trinitaire ; 4 – les réformes pré- et protestantes ; 5 – les Eglises nées aux Etats-Unis ; 6 – les Eglises nées en Afrique : indépendantes, prophétiques.

Distribution des attestations aux participants.

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 10:18

J'ai surpris la Burundaise Françoise Niragira en contemplation du paysage du haut du mont Kigali (1850 m). Ici, les photos parlent mieux que les discours !

 

2013_12_22_Kigali_Mont_P1012650.JPG  2013_12_22_Kigali_Mont_P1012651.JPG

2013_12_22_Kigali_Mont_P1012652.JPG2013_12_22_Kigali_Mont_P1012657.JPG

2013_12_22_Kigali_Mont_avec_francoise_P1012654.JPG2013_12_22_Kigali_Mont_avec_francoise_P1012653.JPG

2013_12_22_Kigali_Mont_P1012656.JPG

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